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La condamnation de Jean-Marie Le Pen pour des propos sur les Roms est confirmée en appel



La cour d’appel d’Aix-en-Provence a confirmé, lundi 27 février, la condamnation à 5 000 euros d’amende de Jean-Marie Le Pen. Le président d’honneur du Front national a de nouveau été reconnu coupable de « provocation à la haine et à la discrimination ethniques » pour des propos tenus en 2013 à Nice à propos des Roms lors d’une conférence de presse.

« Vous avez quelques soucis, paraît-il, avec quelques centaines de Roms qui ont dans la ville une présence urticante et disons odorante. Ceci n’est que le petit morceau de l’iceberg, avait-il déclaré, le 4 juillet 2013, à l’occasion d’une réunion publique à Nice. Leur présence est urticante pour la population, oui, les gens se plaignent. »

« Odorante, il suffit d’avoir visité un camp de Roms pour s’en rendre compte, olfactivement parlant », avait-il poursuivi, assurant être « payé pour dire ce que pensent les électeurs ». « La haine est un sentiment qui m’est parfaitement étranger », avait assuré M. Le Pen.

« Je ne sais pas si la haine est un sentiment présent chez M. Le Pen. Ce n’est pas ce qu’on lui reproche, ce qu’on lui reproche, ce sont des propos qui sont de nature à jeter l’opprobre sur cette communauté », lui avait répondu l’avocat général.

« Ce sont des termes que je maintiens parce que je les ai pensés », avait expliqué à la barre le père de Marine Le Pen, qui devra payer 2 000 euros de dommages et intérêts à SOS Racisme, partie civile. La Ligue des droits de l’homme, partie civile en première instance, recevra 1 000 euros.

Plusieurs condamnations

Jean-Marie Le Pen a été condamné à au moins huit reprises depuis le début des années 1990 pour des propos racistes ou négationnistes. Il a encore été mis en examen, le 11 février, pour provocation à la haine pour s’en être pris à Patrick Bruel. En juin 2014, dans une vidéo sur le site du FN, à l’évocation du nom de l’artiste d’origine juive, il avait déclaré : « Ecoutez, on fera une fournée la prochaine fois ! »

Le Front national, présidé depuis 2011 par sa fille Marine Le Pen, a engagé une stratégie de « dédiabolisation » de son image. Elle a conduit à l’exclusion en 2015 de Jean-Marie Le Pen , pour avoir réitéré ses propos sur les chambres à gaz nazies, qu’il qualifie de « détail » de l’histoire de la seconde guerre mondiale.

Avec Le Monde

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