L’appareil, un Cessna 208B Grand Caravan EX immatriculé 5H-MZA, transportait 12 passagers et deux pilotes pour le vol Y61103. L’avion effectuait un vol passager entre l’aéroport international Prince Said Ibrahim (HAH) de Moroni, la capitale des Comores, et l’aéroport Bandar Es Eslam (NWA) de Mohéli.

Tous les passagers du vol étaient des résidents des îles Comores, tandis que les deux pilotes étaient tanzaniens. Le vol infortuné a décollé de l’aéroport de Said Ibrahim vers 11 h 50, heure locale, le 26 février, et s’est dirigé vers le sud en direction de sa destination. Environ 40 minutes plus tard, l’avion a disparu des scanners radar alors qu’il se trouvait à seulement 2,5 km (1,55 miles) de son aéroport de destination, sur l’île voisine de Mohéli.

La presse locale a eu accès à une déclaration du ministère des transports comorien disant : « Les opérations de recherche ont commencé pour trouver les débris de l’avion dans la zone côtière de Djoiezi confirmant le crash ».

Peu après la disparition de l’avion des radars, plusieurs bateaux de sauvetage ont été envoyés à sa recherche en mer. Plusieurs autorités comoriennes, dont les garde-côtes nationaux, ont lancé une mission de recherche et de sauvetage sur le lieu estimé du crash. Des débris de l’avion et des objets personnels appartenant aux passagers ont été retrouvés près du lieu du crash, mais il n’y a toujours aucun signe des 14 personnes à bord.

Pendant ce temps, les proches des passagers perdent espoir à chaque heure qui passe. Les crashs d’avions au-dessus de l’eau présentent des chances de survie légèrement plus favorables pour les passagers mais, même dans ce cas, en sortir vivant est extrêmement difficile. Néanmoins, nous espérons que les autorités trouveront bientôt des survivants.

La cause exacte de cet accident particulier ne sera pas connue tant que les autorités n’auront pas mené une enquête approfondie sur la question.

Avec La Presse