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[Chronique 228]LA MUSIQUE HIP HOP AU TOGO, UN BIEN MAL PROTÉGÉ



Le Togo est un pays riche culturellement même s’il figure parmi les PTTE(Pays Très Très Endettés); il regorge de nombreux talents artistiques si l’on se réfère à la combinaison de sons pour en faire une production personnelle dans le monde pas trop accepté: « Le genre Hip Hop ». Ce mouvement révolutionnaire communément appelé « Rap » s’est taillé une place dans la musique togolaise aux années 1980-1990 par la grande lutte du Doyen ÉRIC MC et ses jeunes frères ALI JEZZ, DJANTA KAN… Grâce à ceux-ci, il fut instauré « Le Togo Hip Hop Awards », la grande récompense annuelle des artistes rappeurs par des trophées et ce fut avec l’aide du Feu Son Excellence Eyadema GNASSINGBE et de la radio ZEPHYR.

Aujourd’hui, nombreux sont ces jeunes qui désertent les études,se mettent à la rue et se font appeler « MC ». La plupart des grandes stars viennent de la rue disent-ils.
Bien-sûr et c’est bien vrai mais ils regrettent toujours au final, regardez d’ailleurs leurs fins; l’histoire des deux monuments du rap au monde TUPAC et NOTORIOUS BIG morts jeunes reste un exemple inéluctable. La belle preuve Le Roi de la Pop, le fameux Michael JACKSON n’a jamais fait la rue mais demeure le meilleur artiste au monde; « La rue est mère mais n’est pas la bonne mère qui t’empêcherait de faire du mal » (LGC).
Chacun se lance dans la musique rap, d’aucuns ignorent l’origine de ce mouvement et se mettent dans le bain car comme ils l’ont su bien le dire: « c’est le tempo ». D’autres
par contre trouvent leur plaisir à chercher à faire du « buzz ». Créer un concept ridicule, vulgaire voire insultant juste pour se faire une image, mettant ainsi de côté leur talent. Tout ceci donne un mauvais regard des autorités envers cette culture.

Le 03 Octobre 2015 lors de sa tournée au (Blue zone Lomé); dans le cadre du 20ème anniversaire de l’émission  » Couleurs tropicales »; Claudy SIAR a eu le privilège d’avoir sur scène Son Excellence Monsieur le Ministre de la Communication, de la Culture, des Sports et de la Formation civique Guy Madjé LORENZO. Il lui rappela la triste réalité: « Monsieur le Ministre, la musique rap au Togo n’a pas une place considérable et respectable que seraient les projets en vue pour revoir ce phénomène? ».
Le Ministre ne démentit point, il promit consacrer toute 2016 à ce secteur et faire de la culture togolaise une économie. Ceci n’a pas été une promesse démagogique car Il s’acharnait à le faire, disons mieux que les sortants. L’on peut remarquer ses œuvres en prenant l’exemple du concours de présélection de talents dans le compte des Huitièmes jeux de la francophonie qui avaient eu lieux du 21 au 31Juillet 2016 en Côte d’Ivoire(Abidjan) mais la démagogie fit escale au zénith.

Le Hip hop togolais fait son chemin malgré le manque de producteurs et la présence excessive disons plutôt abusée de promoteurs et de mécènes qui avec malice se remplissent les poches. Mais ce monde demeure le plus apprécié de la jeunesse; la preuve le concert purement hip hop tenu à L’Université de Lomé le 27 Mai 2016 par le collectif « ParNousPourNous » a réussi à faire sortir plus de 10.000 personnes. Ces chiffres devraient nous parler. Et par la suite en 2017, leur projet « Le Rap Togolais Va bien » réunissant pluisieurs rappeurs sur différentes prod fut aussi bien accueilli par la masse. Cela révèle la passion profonde qu’a la jeunesse pour ce genre musical que l’autorité dédaigne.

En somme; il est à noter que la musique togolaise est bien mûre mais manque d’encadrement et de valeur à la chose. Pour ce faire, la nouvelle école a forcément besoin de l’ancienne car celle-ci n’a pas encore accompli la moitié de la précédente. Le bon chemin à prendre c’est L’humilité pour qu’ensemble le hip hop prenne le dessus sur la tendance et en second s’internationalise. Le togolais a tout pour réussir; il ne suffit que de la volonté qui est maîtresse du travail. La route est bien longue et très épineuse mais le rap togolais ne mourra jamais.

Par, Nasrul Le Boomerang

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