En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

Cameroun : le transgenre Shakiro arrêté par la police



Le Cameroun s’engage à combattre les tendances sexuelles hors norme. Dans cette optique, le transgenre Shakiro, depuis le 09 février 2021, est placé en détention provisoire à la prison centrale de New-Bell avec ses complices. Les autorités lui reprochent des pratiques homosexuelles. Des accusations rejetées par sa défense.

Shakiro a été plusieurs fois averti sur les risques qu’il encourrait en défiant la loi camerounaise qui interdit formellement les pratiques contre-nature. Il a finalement été interpellé avec des complices tous suspectés de pratiques homosexuelles. De son vrai nom Loïc Midrel Njeukam, le transgenre est en détention provisoire depuis le 09 février dernier avec Roland Mouthé alias « Patricia ».

Lire aussi : Cameroun : le transgenre Shakiro, enceinte ?

Leur défense est assurée par l’avocate Me Alice Nkom et Me Richard Tamfu. La.première qualifie cette arrestation d’illégale considérant cela comme une violation des droits de l’homme. « L’arrestation a été illégale. Ils n’étaient pas en flagrant délit », a informé Me Alice Nkom. Elle attire l’attention sur l’article 347 du code pénal camerounais qui, en son alinéa 1, informe qu’il  « est puni de 6 mois à 5 ans fermes et d’une amende de 20000 à 200000 toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe ». 

Il faut noter que Shakiro n’a pas hésité à défier les autorités de son pays malgré les nombreuses mises en garde. Le transgenre, qui sera fixé sur son sort le 10 mars 2021, a multiplié les messages de provocation sur les réseaux sociaux. Elle s’est insurgée contre la Loi et le Droit Camerounais qui condamnent l’homosexualité.

« Tous les hommes que j’ai eus dans ma vie m’ont toujours aimé et m’ont toujours dit qu’ils adorent mon sourire et ma dentition ; Continuez à m’insulter et me juger pour ce que je suis. Vos insultes-là ne me disent absolument rien parce que je suis déjà immunisée ;

Je ne changerai jamais ma personnalité en fonction des autres. Je suis une femme transgenre qui veut dire une femme emprisonnée dans le corps d’un homme. Je suis une femme Transgenre africaine et fière de qui je suis ;

Lire aussi : Cameroun : Shakiro Annonce Son Grand Retour Fracassant

Non à l’homophobie. L’homosexualité n’est pas une maladie mentale. L’amour c‘est l’amour peu importe le genre. Je dis non à la discrimination des personnes de la communauté LGBT. Je suis une militante de la communauté LGBTQI au Cameroun…. », publiait le transgenre sur sa page Facebook.

Rejoignez DOINGBUZZ PREMIUM

Découvrez un monde de contenus exclusifs et d'opportunités.

Accédez Maintenant

Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz

Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.

doingbuzz DIRECT
Mots-clés associés à l'article :

Newsletter

Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en premier !