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Cameroun: le journaliste Ahmed Abba entendu par les juges pour la première fois



Lors de la 15e audience de son procès, le correspondant de RFI en langue haoussa Ahmed Abba a été entendu par les juges pour la première fois. Accusé de « non-dénonciation d’acte terroriste, apologie et blanchiment », il est en prison depuis bientôt deux ans.

Après plus d’un an de procès, la parole est enfin revenue à l’accusé. Face à ses juges, Ahmed Abba a pu pour la première fois livrer sa version des faits au tribunal. Un témoignage décisif qui a permis au journaliste de répondre point par point aux différents éléments à charge soutenus par l’accusation.

« C’était la première fois qu’Ahmed a donné sa version des faits. Cela fait plus de 18 mois qu’il est incarcéré, personne ne l’avait jamais entendu dans les conditions garantissant sa liberté et ses droits. Aujourd’hui, il a déroulé depuis son arrestation à Maroua les conditions de sa détention et son transfert sur Yaoundé », se félicite maître Clément Nakong, l’un de ses avocats.

Accusé entre autres de propagande jihadiste sur l’antenne haoussa de RFI, Ahmed Abba a bénéficié du témoignage d’Yves Rocle, directeur de l’information Afrique de RFI. « Il n’y avait pas meilleure personne pour venir indiquer au tribunal que RFI en aucune manière ne saurait ouvrir ses antennes pour faire la propagande jihadiste », estime Me Nakong.

Dans son contre-interrogatoire, le commissaire du gouvernement a bien essayé de prendre à défaut Ahmed Abba. Mais ce dernier est resté impassible, réfutant avec force toute intelligence avec Boko Haram. L’affaire a été renvoyée au 6 avril prochain pour une audience croisée des réquisitions et plaidoiries de l’accusation et de la défense.

La direction de RFI publie un communiqué

Dans un communiqué publié ce vendredi 24 mars, la direction de RFI dit espérer que la prochaine audience fixée au 6 avril permettra la libération de son correspondant :

« Pour la première fois ce vendredi 24 mars, Ahmed Abba, le correspondant de RFI en langue haoussa au Cameroun, a pu s’exprimer sur le fond lors de la 15e audience de son procès devant le tribunal militaire de Yaoundé.

Au cours de son interrogatoire et du contre-interrogatoire, aucun fait n’est venu apporter le moindre élément de preuve de « non-dénonciation d’acte terroriste, apologie et blanchiment », les chefs d’inculpation pour lesquels il plaide non coupable.

Par ses réponses, claires et précises, Ahmed Abba a confirmé qu’il n’avait fait que son travail de journaliste.

La Direction de RFI rappelle qu’elle a pris soin de faire traduire l’intégralité de la production d’Ahmed Abba diffusée sur son antenne en haoussa. Il s’agit d’un travail journalistique incontestable qui ne laisse pas de place à la moindre suspicion de sympathie pour un mouvement terroriste.

La prochaine audience, fixée au 6 avril, devrait voir la fin de ce procès avec le réquisitoire et la plaidoirie. RFI espère qu’elle sera enfin celle de la libération d’Ahmed Abba, après une détention de 614 jours. Une éternité ! »

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