Après le rachat des actifs africains du groupe Bolloré dans la logistique et le transport par le groupe italo-suisse MSC, 407 employés camerounais sont menacés de licenciement.
En effet, ces derniers ont reçu la note de leurs départs des entreprises de Bolloré Transport & Logistics Cameroun (BTL) et Socopao, deux entreprises appartenant au groupe en Afrique.
Après l’annonce de l’accord relatif à la cession des actifs de Bolloré Africa Logistics à MSC, Diego Aponté, le président du groupe italo-suisse, s’était voulu rassurant sur le sort des employés du groupe.
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Commandez Maintenant« Nous allons conserver les effectifs ainsi que le management tel qu’il existe aujourd’hui, ce dernier devant juste rendre compte à un nouvel actionnaire qui s’appellera dorénavant Aponte et non plus Bolloré. Une nouvelle marque va voir le jour à court terme, avec un nouveau logo qu’il est encore trop tôt pour divulguer », avait-il indiqué dans une interview accordée à Jeune Afrique et publiée le 30 mai 2022.
Malheureusement, les choses ne se passent plus comme prévu. Les nouveaux dirigeants de l’entreprise refusent toute « négociation, en vue de la signature d’un protocole d’accord qui encadre la continuité des contrats et offre de meilleures conditions de travail », après la cession des actifs de Bolloré à MSC. « Rien ne garantit que ce que l’employeur dit sera respecté par le repreneur », confie M. Yossa.
En attendant que l’affaire se résolve, les employés expriment leur indignation.