La lutte contre le terrorisme en Afrique est un casse-tête pour les forces de l’ordre et les populations. Au Burkina Faso, une mine artisanale en bordure de route présumée djihadiste a touché un convoi dans le nord du Burkina Faso, tuant au moins 35 personnes et en blessant des dizaines d’autres.
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Selon le gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Rodolphe Sorgho, dans un communiqué, le convoi de ravitaillement escorté par l’armée a été touché lundi alors qu’il circulait entre les villes de Bourzanga et Djibo avec l’un des véhicules transportant des civils.
Les blessés ont été rapidement évacués et la zone de l’explosion a été sécurisée, a-t-il précisé.
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Commandez MaintenantBien qu’aucun groupe n’ait immédiatement revendiqué l’appartenance de la bombe, celle-ci est soupçonnée d’avoir été commise par des rebelles extrémistes islamiques, précise le confrère Afrikahabari.
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Le Burkina Faso a été ravagé par des violences liées à Al-Qaïda et au groupe État islamique au cours desquelles des milliers de personnes ont été tuées.
Selon un rapport de sécurité interne pour les travailleurs humanitaires consulté par l’Associated Press, il s’agit de la cinquième explosion dans la province du Soum depuis août, notamment autour de Djibo, qui est assiégée par les djihadistes depuis des mois.
Une double explosion le mois dernier entre Djibo et Namssiguia a tué au moins 15 personnes, selon le rapport.