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Burkina Faso : 12 militaires tués dans une nouvelle attaque terroriste



Dimanche dernier, près de la frontière du Mali, dans le nord-ouest du Burkina Faso, des militaires burkinabè sont tombés dans une embuscade élaborée par des présumés djihadistes. Au bilan, 12 soldats burkinabè ont été tués et 8 blessés.

Dans un communiqué, le ministre de la Communication, Ousséni Tamboura a indiqué que les éléments de l’armée de terre et le Groupe d’action rapide de surveillance et d’intervention (Garsi, gendarmerie) sont tombés dans une embuscade, dans la région de la Boucle du Mouhoun (nord-ouest). Selon lui, le bilan provisoire fait état de 12 soldats tués et 8 blessés. Sept soldats portés disparus après l’attaque dimanche après-midi ont été retrouvés lundi à l’aube, dont un dans un état stable, mais blessé à la cuisse.

Le communiqué du ministre précise également que l’embuscade a eu lieu à la hauteur du village de Dounkoun, dans la province du Sourou, commune de Toeni.

D’après le porte-parole du gouvernement qui condamne avec force cette attaque barbare, les opérations de ratissage sont en cours et les blessés ont été évacués.

Dans un tweet, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a vivement réagi : « Nous continuerons à mener sans concession la guerre que nous imposent les forces obscurantistes et barbares dans notre pays. Hommage à nos soldats tombés à Toéni et prompt rétablissement aux blessés ».

Une source sécuritaire a indiqué à l’AFP que : « Ce sont certainement des représailles à la mort des deux chefs djihadistes actifs dans la même région de la Boucle du Mouhoun, qui ont été neutralisés samedi par les forces armées ». Ces deux chefs djihadistes, Sidibé Ousmane alias Mouslim et Bandé Amadou, ont été tués par une unité spéciale de l’armée suite à des échanges de tirs entre Diamasso et Bouni, dans la province de la Kossi, avait précisé dimanche matin le gouvernement dans un communiqué.

Tous deux Burkinabè, ces chefs djihadistes, auteurs de plusieurs actes d’intimidation et de harcèlement des populations dans la zone, étaient activement recherchés et appartenaient au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), lié à Al-Qaïda, selon des sources des services de sécurité.

En somme, le Burkina Faso fait face à des attaques terroristes régulières et meurtrières depuis 2015, en particulier dans les régions du nord et de l’est proches du Mali et du Niger. Le gouvernement burkinabè ne restera toutefois pas les bras croisés.

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