Les BRICS, un acronyme regroupant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, s’imposent progressivement sur la scène mondiale en tant qu’alliance stratégique. Selon Ana Palacio, ancienne vice-présidente de la Banque mondiale, de nombreux pays en développement se sentent exclus du système occidental et cherchent une alternative. Ils tentent ainsi de construire un nouvel ordre mondial, suscitant un attrait croissant parmi ces pays mécontents.
Les pays en développement reprochent aux institutions internationales dominées par l’Occident d’imposer des conditions qui limitent leur développement. Ils critiquent également le double standard de l’Occident sur des questions politiques cruciales, telles que la transition écologique, ainsi que les restrictions en matière de partage technologique. La méfiance envers les normes et valeurs occidentales est également présente, considérées comme un camouflage pour les intérêts égoïstes des pays occidentaux.
Les BRICS comme option prometteuse
Face à ces défis, les pays en développement se tournent vers les BRICS comme une alternative prometteuse. Ana Palacio souligne que 19 pays, dont l’Argentine, la Turquie et l’Arabie saoudite, ont manifesté leur intérêt pour rejoindre le groupe. Cette adhésion potentielle soulève des interrogations sur les conséquences et l’influence grandissante de ce bloc.
L’émergence de ce bloc constitue une leçon importante pour l’Occident. Si l’ordre international actuel souhaite rester pertinent, les institutions qui le composent doivent s’adapter et changer. L’influence croissante des BRICS oblige à repenser les structures existantes et à prendre en compte les aspirations des pays en développement.
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