Bobrisky en prison : Le transgenre sera détenu dans une cellule pour hommes

Suite à la condamnation d’Idris Okuneye, plus connu sous le nom de Bobrisky, à 6 mois de prison pour mutilation de Naira, le Service correctionnel nigérian (NCoS) a précisé que le transgenre serait logé dans une cellule pour hommes, afin d’assurer en priorité sa sécurité face à d’éventuels prédateurs sexuels.

La décision de placer l’influenceuse dans une cellule réservée aux hommes a été motivée par le fait qu’il s’est identifié comme un homme au cours de la procédure judiciaire, comme l’a souligné un porte-parole de l’administration pénitentiaire de Lagos. Bien qu’il ait déclaré s’identifier comme femme et avoir subi une opération de changement de sexe, le NCoS s’en tient aux informations fournies au cours de la procédure judiciaire.

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Les services correctionnels nigérians prennent des mesures de sécurité pour Bobrisky à la suite de sa condamnation

Des inquiétudes ont été exprimées quant à la sécurité de l’influenceuse dans une cellule masculine en raison de sa préférence sexuelle. Toutefois, les agents pénitentiaires ont assuré le public que des mesures adéquates seraient prises pour assurer sa protection.

« Puisqu’il a admis être un homme au tribunal, nous devons nous conformer à ce qui a été présenté au tribunal », a déclaré le porte-parole à propos de la décision. « Il ne doit pas avoir peur des agressions sexuelles commises par d’autres détenus de sexe masculin, car nos hommes peuvent le protéger.

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Le NCoS souligne son engagement à maintenir la sécurité dans ses installations et à assurer le bien-être de tous les détenus, y compris ceux qui ont des besoins spécifiques ou des préoccupations concernant leur identité de genre.

Pour rappel, le travesti Idris Okuneye, connu sous le nom de Bobrisky, a été condamné à une peine de six mois d’emprisonnement sans possibilité d’amende par la juge Abimbola Awogboro de la Haute Cour fédérale de Lagos.

Le verdict, rendu vendredi 12 avril au matin, met un terme à une bataille juridique très médiatisée qui a débuté lorsque la Commission des crimes économiques et financiers (EFCC) a assigné le transgenre devant le tribunal le 5 avril. Les charges retenues contre lui comprenaient des allégations d’abus du Naira et de blanchiment d’argent.