Il n’est de secret pour personne qu’un « bien mal acquis ne profite jamais », comme le dit le proverbe. L’actualité ces derniers jours, c’est l’affaire des biens mal acquis du vice-président de Guinée équatoriale, Teodorin Obiang qui défraie les chroniques.
Ce mercredi en France, la cour de cassation se prononce sur le recours de Teodorin Obiang, fils du président Teodoro Obiang Nguema, reconnu coupable l’an dernier pour « détournement de fonds publics » à hauteur de 150 millions d’euros via des « biens mal acquis« . Pendant ce temps, nous avons pris sur nous de vous expliquer le terme « biens mal acquis ».
Les biens mal acquis sont les biens mobiliers et immobiliers acquis par les dirigeants d’État et dont le financement trouve sa source dans des détournements de fonds publics appartenant aux États concernés. Pour l’association Transparency International, à l’origine de la plainte contre Teodorin Obiang, c’est « l’ensemble des avoirs et biens publics détournés du budget d’un Etat et placés à l’étranger à des fins personnelles ».
A en croire la Banque mondiale, les biens mal acquis représentent un enrichissement personnel qui peut être le fait de détournements de fonds, de la corruption ou de rétrocommissions, et qui représenterait entre 18 et 36 milliards d’euros par an.