Le président Biden a accepté de se rendre en Israël dans les mois à venir lors d’un appel avec le Premier ministre israélien Naftali Bennett dimanche. La Maison Blanche a déclaré que Biden et Bennett avaient également parlé de problèmes de sécurité régionaux et mondiaux communs, y compris la menace que l’Iran et ses mandataires présentent.

L’appel intervient alors que les négociations pour relancer l’accord sur le nucléaire iranien se poursuivent à Vienne. Le président Trump de l’époque a retiré les États-Unis de l’accord en 2018, ce qui a incité Téhéran à cesser en grande partie de respecter les termes de l’accord visant à arrêter son programme nucléaire.
Biden a déclaré lors de la campagne électorale qu’il s’était engagé à relancer l’accord, et les négociateurs ont signalé des progrès sporadiques ces derniers mois – bien que l’Iran continue d’exiger l’assurance que la prochaine administration ne reviendra pas sur l’accord.
Israël est contre la revitalisation de l’accord nucléaire, établi pour la première fois sous le président Obama en 2015, car il pense qu’il ne ferait qu’enhardir l’Iran en levant les sanctions contre le régime.
La Maison Blanche a déclaré dimanche que Biden et Bennett « ont souligné le lien personnel fort qu’ils ont développé depuis la visite du Premier ministre à Washington l’été dernier ».
« Cette relation personnelle a animé le travail de nos équipes diplomatiques et de sécurité nationale, permettant aux deux pays d’arriver à des positions communes sur des sujets difficiles », a ajouté la Maison Blanche.
Biden lors de l’appel a également affirmé son soutien à Israël et la poursuite de l’aide américaine à la défense.
La Chambre a adopté une loi en septembre pour fournir 1 milliard de dollars au système israélien de défense antimissile Iron Dome, malgré l’objection de certains progressistes au financement.