Deux militants pro-climat australiens n’ont eu d’autres choix que de coller leurs mains à un célèbre tableau de Picasso. Dimanche, deux militants pour le climat ont fixé leurs mains avec de la colle sur la protection en plexiglas du tableau Massacre en Corée de Pablo Picasso. Une œuvre exposée dans un musée de Melbourne.

Le tableau n’a pas été endommagé, apprend-on. Des images diffusées sur les réseaux sociaux par le mouvement Extinction Rebellion montraient les militants vêtus de noir, la main posée sur l’œuvre, dans une salle de la National Gallery of Victoria. Ils ont à leurs pieds, une banderole noire, avec pour slogan « Chaos climatique = Guerre + Famine ».

Les manifestants – une femme de 49 ans originaire de Nouvelle-Galles du Sud et un homme de 59 ans de Melbourne – ont été « dégagés du tableau » plus d’une heure après leur action, selon la police. Ils « ont été arrêtés et aident la police dans son enquête », a-t-elle ajouté.

Le musée a confirmé avoir appelé la police et fermé l’exposition au public durant l’incident. « Les mains des manifestants ont été retirées du plexiglas en toute sécurité et sans que l’œuvre ne soit endommagée », a rapporté un porte-parole de la National Gallery of Victoria.

« Massacre en Corée » est un tableau de l’artiste Pablo Picasso peint à Vallauris le 18 janvier 1951, en réaction au massacre de No Gun Ri en 1950, où 400 civils furent assassinés par les soldats américains. Tout cela remonte à la Guerre de Corée démarrée. L’œuvre de Pablo Picasso, « montre les horreurs de la guerre », commente Extinction Rebellion Victoria sur sa page Facebook.

« La détérioration du climat va entraîner une augmentation des conflits dans le monde. Il est maintenant temps pour chacun et pour toutes les institutions de se dresser pour agir ! », plaide l’organisation.