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L’ingénieur burkinabè Lucien Tondé déclare : « L’Afrique gagnerait à anticiper sur les effets des changements climatiques »



La planète entière est confrontée au problème des changements climatiques, qui a des conséquences néfastes pour l’environnement.

Afin de trouver une solution à ce fléau mondial, le Sénégal coopère avec certains chercheurs et ingénieurs du Burkina Faso (dont Lucien Tondé) pour mener des recherches.

Kiswend-sida Lucien Tondé est ingénieur géotechnicien du Burkina Faso, il a étudié au Sénégal, notamment à à l’Université de Thiès, UFR Sciences de l’Ingénieur.

Deux ans après la fin de ses études et l’obtention d’un diplôme d’ingénieur en conception géotechnique, il a eu la chance d’être sélectionné comme maître de recherche, encadrant un étudiant dans le même domaine.

De retour au Sénégal il y a quelques jours pour les besoins de cette phase finale d’encadrement, qui devait être sanctionnée par la soutenance d’un mémoire Kiswend-sida Lucien Tondé a été rapproché pour un interview, l’homme n’a pas caché qu’il était très heureux d’être honoré par cette reconnaissance, qui l’a conduit à encadrer  l’étudiant tuteur Mbaye Niang. Selon lui, c’est la première fois pour l’université de Thiès.

Vous êtes rentré au Sénégal deux ans après avoir quitté ce pays, pourquoi êtes-vous revenu ?

Tout d’abord, j’en profite pour remercier l’équipe pédagogique et administrative de l’UFR-Sciences de l’Ingénieur de Thiès. Remerciements particuliers au professeur Déthié Sarr pour son temps libre et son sens aigu du travail remarquable.

Il ne ménage aucun effort pour apporter aide et connaissances aux étudiants et même aux institutions qui ont besoin de lui. A ses côtés, je connais la valeur d’une personne.

C’est un grand honneur pour moi de participer au projet de mémoire de master de recherche de l’étudiant Mbaye Niang.

Au Burkina Faso, j’ai supervisé ses travaux sous la direction d’un professeur de l’UFR qui a travaillé en étroite collaboration avec nous. Cette expérience est une première pour moi, et c’est aussi un challenge. Car, à notre connaissance, aucun autre étudiant de l’université ne bénéficie de ce privilège deux ans après l’obtention de son diplôme.

Par conséquent, nous sommes très heureux de coopérer. Ma présence actuelle au Sénégal vient compléter le travail d’orientation que j’ai commencé il y a quelques mois : la soutenance d’un mémoire.

Je suis très heureux, surtout après des efforts inlassables, le travail a été reconnu par le jury du projet le jeudi 18 novembre, et a été noté « Très bien ». Je suis très honoré pour ce travail que je dirais terminé.

Pouvez-vous revenir sur le sujet de cette soutenance de mémoire ?

Ce sujet porte sur la caractérisation des argiles de Ndouloumandjie, de Démdé et d’une Termitière de Tataguine, utilisées pour la construction écologique au Sénégal, et s’inscrit dans la volonté de rechercher et d’apporter des solutions nouvelles à la problématique de trouver des matériaux de construction capables de répondre efficacement au réchauffement climatique et au prolongement des saisons sèches en Afrique et particulièrement en Afrique Subsaharienne

Pour être précis, face à cette problématique de trouver des matériaux de construction capables de répondre efficacement au réchauffement climatique, quelle solution préconisez-vous?

Nous pensons que le moment est venu pour la communauté des ingénieurs et architectes de se concentrer sur la recherche technique afin d’apporter leur contribution face au changement climatique irréversible qui secoue l’humanité tout entière.

Je crois que dans ce domaine, nos politiques doivent encourager et soutenir l’un des champions mondiaux de la construction écologique, le professeur Francis Diébo Kéré.

Nous avons les matériaux, nous avons les compétences, surtout avec le soutien de nos dirigeants, l’Afrique en profitera beaucoup en prédisant les effets néfastes du changement climatique.

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