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Édito -Alliance Yewwi–Wallu : un jeu de dupes ?



En politique, il ne faut jamais dire jamais, a–t–on coutume de dire. En effet, le plus grand pourfendeur d’aujourd’hui pourrait, en un tour de main, se muer en laudateur attitré. Ainsi, le jeu des alliances et des marchandages électoraux se fait sur la base des intérêts du moment, juchés sur l’avenir et de la pertinence du compagnonnage des uns avec les autres. Or, l’erreur d’appréciation se paie cash en politique. Dans un contexte d’une nouvelle trouvaille d’alliance, en l’occurrence l’inter–coalition, le jeu serait plus simple si Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal avaient présenté une liste.
Que présagent les deux conférences de presse des deux listes de l’inter–coalition ?
L’alliance politique, l’inter–coalition YAW–Wallu, est–elle au bord de l’implosion ?
Quel avenir pour cette l’inter–coalition Yewwi Askan Wi–Wallu Sénégal ?
Après la proclamation des résultats du scrutin du dimanche 31 juillet 2022, l’opposition s’est retrouvée avec 83 députés soit 80 sièges pour l’inter–coalition Yewwi Askan Wi–Wallu Sénégal, 1 siège pour Bokk Gis Gis, 1 siège pour Les Serviteurs et 1 siège pour Aar Sénégal. C’est ainsi que la coalition Benno Bokk Yaakaar s’est retrouvée avec 82 députés. Dans ce contexte de ballotage, le jeu est simple : les trois leadeurs qui ont obtenu 1 siège chacun se voient enfilés le costume de faiseur de roi. Telle que le disait, le politologue Babacar Justin Ndiaye dans l’édition spéciale du 3 août 2022 avec Pape Ngagne Ndiaye : «C’est comme un clavier. Tout n’est pas joué hein ! Si le Président Macky sait jouer, cela peut être décisif… ». Dès lors, l’on comprend aisément que ça va négocier sec.
Qui de l’inter–coalition YAW–Wallu Sénégal ou de la coalition Benno Bokk Yaakaar fera pencher la balance de son côté ? Le temps nous le dira.
Cependant, même si l’inter–coalition YAW–Wallu Sénégal pèse 80 Honorable–députés, le climat de confiance semble mettre à rude épreuve la pérennisation de ce compagnonnage ou alliance politique.
Ainsi, le leadeur de Pastef/Les Patriotes Ousmane SONKO, lors de sa prise de parole au point de presse du 3 août 2022 au siège du Prp, avait affiché une inquiétude à peine voilée quant à la sincérité de tout un chacun au sein de l’inter–coalition. «Peut–être ils (Benno Bokk Yaakaar) ont la garantie de quelqu’un au sein de l’opposition qu’il ralliera leur coalition pour qu’ils aient 83 députés. C’est peut–être même parmi nous » De même, aussitôt après la proclamation des résultats et que le mandataire national Déthié Fall ait rejeté les résultats avant qu’elles ne soient officielles, Wallu Sénégal, en conférence de presse ne semble pas dans les dispositions de laisser à Yewwi Askan Wi ses députés qu’elle réclame d’ailleurs. Quand on sait que les deux coalitions, à travers le plan Déthié Fall, sont en inter–coalition, cela paraît surenchérir de subtilité sur la pertinence des deux communications par voie de presse en de pareilles circonstances.
D’où l’épineuse question de l’avenir de cette inter–coalition dans le Landerneau politique sénégalais.
Un compagnonnage politique face à des intérêts antagoniques
Comme nous l’évoquons plus haut, le contexte et les opportunités commandent impérativement aux compagnonnages et autres alliances politiques. En fonction des intérêts et opportunités communs, le cheminement est souventefois évident. Toutefois, la mayonnaise a parfois du mal à prendre, car les intrêts sont tout simplement antagoniques. Ainsi, toute idée de compagnonnage politique devient quasiment impossible. Prenons les cas de Barthelemy Toye DIAS, Ousmane SONKO, Khalifa Ababacar SALL et Karim Maïssa WADE !
Si la maire de Dakar a dit ouvertement ne pas prétendre à la Présidence de la République dans un récent passage à «Faram Facce», les trois autres leadeurs de l’inter–coalition, à savoir Ousmane SONKO, Khalifa Ababacar SALL et Karim Maïssa WADE, aspirent indubitablement succéder au Président Macky SALL à la tête du pays. Ainsi, les tractations en vue d’une amnistie de l’ancien maire de la métroplole Khalifa Ababacar SALL et de l’ancien leadeur de la Génération du Concret Karim Meïssa WADE pourraient avantager la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY). En dehors de toute météo politique, le cas Karim WADE pourrait être décisif dans le jeu des alliances au sein de la 14ème législature, quand on sait que la seule chose qui anime tous les efforts de Me Abdoulaye WADE est de réhabiliter son seul et unique fils. Ce n’est pas d’ailleurs pour rien que l’analyste politique Babacar Justin NDIAYE décrit le pape du SOPI en ces termes : «Abdoulaye WADE est aussi malin qu’une tribu de singes».
Donc, si le leadeur de Pastef/Les Patriotes, sous contrôle judiciaire avec une affaire pendante devant la justice pas encore vidée, ne s’est encore tiré d’affaire, WADE–fils et Khalifa Ababacar SALL trouveraient leur compte dans une amnistie qui leur ouvrirait la voie à une candidature à la prochaine présidentielle. Or, puisqu’«entre plusieurs maux, on choisit le moindre mal», Khalifa Ababacar SALL, Ousmane SONKO ou Karim WADE à la Présidence de la République, le Président Macky SALL a certainement un choix personnel. Tout de même, pour que la famille libérale gouverne le pays pendant près de 40 ans, comme sussuré ça et là, mille et une interrogations se posent sur l’avenir du compagnonnage YAW–Wallu Sénégal.

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