« Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amirabdollahian se rendra à Moscou le 15 mars pour des entretiens avec son homologue russe », a annoncé le ministère iranien des Affaires étrangères. Selon le chef de la diplomatie iranienne, les États-Unis empêchent, la conclusion d’un accord.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatbizadeh, a déclaré ce 14 mars que la rencontre d’Amirabdollahian avec Sergueï Lavrov portera principalement sur les discussions dans la capitale autrichienne pour restaurer le plan d’action global (JCPOA), comme l’accord est officiellement connu.
« Réduire ce qui se passe à Vienne à un seul élément, c’est-à-dire la demande de la Russie est ce que veulent les États-Unis pour que chacun oublie ses propres responsabilités. Personne ne doit oublier que la partie responsable du fait que nous sommes toujours au point de non-accord, ce sont les États-Unis », a-t-il souligné.
« Toutes les questions sont dans le panier américain. Nous annonçons que si Washington adopte une décision politique appropriée aujourd’hui, les délégations pourront retourner à Vienne demain », affirme Khatibzadeh, ajoutant que la Russie et la Chine ont eu l’attitude la plus favorable depuis le début.
Pendant ce temps, une majorité de législateurs iraniens ont déclaré le 13 mars que les prix mondiaux élevés du pétrole donnaient à l’Iran l’avantage dans les pourparlers de Vienne et qu’elle devrait profiter de l’occasion pour faire valoir ses exigences
Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz
Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.
Newsletter
Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en premier !