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À Kinshasa, des jeunes cirent les chaussures des passants pour subvenir à leurs besoins



À Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo, de nombreux jeunes cirent et nettoient les chaussures des passants pour subvenir à leurs besoins. Ils ont entre 16 et 30 ans. Certains exercent cette activité dans les coins chauds de la ville, alors que d’autres sillonnent des quartiers huppés à la recherche des clients.

Il est 10 heures à Kintambo-Magasin, dans la commune de Ngaliema, dans l’Ouest de Kinshasa. Ce samedi, ce coin chaud offre son hospitalité aux Kinois. Certains à la recherche de moyens de transport, alors que d’autres vaquent librement à leurs activités. Parmi eux, des jeunes « cireurs », assis sur de petites chaises. Ils sont munis de brosses à cirer et de morceaux de bois servant de pose-pieds pour leurs clients. Agés entre 16 et 30 ans, ces jeunes se sont lancés dans cette activité par manque d’emploi. A travers ce métier, ils parviennent à peine à joindre les deux bouts.

Cirer les chaussures par manque d’emplois

Sur la première ligne de ces cireurs, Louis, 16 ans. Ce jeune est très fier de son métier. « Je me lève vers 5h pour m’installer ici ». Ce jeune cireur habite Maluku, une commune urbano-rurale de capitale congolaise. « Je termine mon travail à 18h et j’arrive à la maison vers 21h. Je nettoie les chaussures soit à 300 ou 500 Franc congolais », dit-il, affirmant que « cela fait 3 ans que j’exerce ce métier après avoir abandonné les études par manque de moyens ».

Albert, un autre cireur, pointe le manque d’emploi. « C’est suite au chômage que je me suis lancé dans ce métier que j’exerce depuis 2018 », dit-il avec un visage tout honteux. Détenteur d’un diplôme d’Etat (baccalauréat), la vingtaine, il dénonce les tracasseries policières qui constituent un frein dans l’exercice de leur métier. « Parfois les éléments de l’ordre nous ravissent nos matériels et nous rançonnent. Nous sommes abandonnés à notre triste sort. Nous ne savons pas à quel saint se vouer. L’Etat ne crée pas de l’emploi pour les jeunes », déplore-t-il.

Subvenir aux besoins de la famille

Non loin de lui, Kamanda, un autre un cireur. Contrairement à ses collègues, lui est prêt à tout pour attirer l’attention des clients. Moustache et regard vif, la trentaine, il tient entre ses mains une brosse et une boite métallique qu’il frappe de toutes ses forces. « C’est ma manière d’attirer les clients », lance-t-il quand nous lui fixons le regard. Difficile de ne pas lui tendre le micro. « Ce métier me permet de nourrir ma famille », lance-t-il. Dans la matinée, il exerce son métier sur les points-chauds de Kinshasa alors que dans l’après-midi, il sillonne les quartiers huppés à la recherche de clients. « J’exerce ce métier du matin au soir. A travers ce métier, je comptabilise une somme de 10 à 15 000 Franc congolais après le travail ».

 

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