Les élus de la majorité au pouvoir en RDC se retrouvent ce mardi à Kinshasa pour une première historique : une primaire visant à désigner le candidat de l’Union sacrée à la présidence de l’Assemblée nationale. Trois candidats sont en lice : Christophe Mboso, président sortant de l’institution, Modeste Bahati, président sortant du Sénat, et Vital Kamerhe, vice-Premier ministre et ministre de l’Économie.
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Selon Augustin Kabuya, secrétaire général du parti présidentiel, cette primaire a été proposée par les candidats eux-mêmes, témoignant des tensions internes au sein de l’Union sacrée. Un observateur politique estime que cette initiative révèle l’indécision et le malaise au sein du mouvement.
Bien que tous les candidats appartiennent au présidium de l’Union sacrée, leurs bases électorales diffèrent : Vital Kamerhe et Modeste Bahati peuvent compter sur environ trente députés chacun, tandis que Christophe Mboso n’en a qu’une dizaine. Cependant, l’UDPS, avec une centaine de députés, pourrait jouer un rôle crucial en tant qu’arbitre dans cette élection, selon le politologue Christian Moleka.
Augustin Kabuya assure que le nom du candidat président sera connu ce mardi. Cependant, une élection formelle à l’Assemblée nationale sera nécessaire, bien que le poids écrasant de la majorité rende cette étape simplement formelle, selon un analyste.