Un nouveau contrat de vente d’armes entre les États-Unis et le Taïwan se poursuit depuis l’arrivée au pouvoir du nouveau président Joe Biden. La Chine menace les États-Unis de représailles suite à l’annonce vendredi 2 septembre de la vente d’armes américaines à Taïwan.
Lire aussi : Joseph Wu : l’agression militaire de la Chine est un « livre de jeu à envahir Taïwan »
Après avoir condamné avec fermeté la vente, le pouvoir du Pékin exige immédiatement que les États-Unis annule ce contrat qui s’élève à 1,1milliards de dollars.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantLa Chine craint un encerclement. Le pouvoir communiste a également condamné cette semaine la mise à niveau du système de défenses antimissiles américain à haute altitude (THAAD) en Corée du Sud et la poursuite du réarmement des forces d’autodéfense japonaise. Puisque il se voit dans un situation compliquée si ses alliés ont des difficultés autant que lui.
Lire aussi : L’ONU condamne la détention injuste des Ouïghours par la Chine
Considérant le territoire Taïwanais comme sa propriété, qu’il faut nécessairement réunifier. Le ton monte. Si les Etats-Unis ne reviennent pas sur cette vente, la Chine prendra « des contre-mesures légitimes et nécessaires au vu de la situation », menace la représentation chinoise.
Quant à la presse d’État, elle multiplie de son côté les articles dénonçant le soutien « intéressé » des Américains et de leurs alliés dans la région : « Les politiciens viennent soutirer des profits aux autorités sécessionnistes de Taïwan », écrit ainsi le Global Times à propos de la nouvelle visite annoncée de sénateurs français dans l’île.