Bonéro Betum-Lawson, directeur de publication du journal « La Nouvelle » revient à la charge et parle de l’armée togolaise. Dans un entretien accordé à nos confrères de « La Gazette du Togo », le journaliste dénonce les traitements infligés aux journalistes par l’armée togolaise.

Bonéro Betum-Lawson aborde la place moins honorable qu’occupe le Togo en matière de la liberté d’expression. Pour lui, « la presse togolaise est complètement paralysée ».
« C’est étonnant de voir qu’en 2015, le Togo a occupé le 78e rang, et en 2016, 88e rang. Ce qui s’est passé ces derniers temps avec la fermeture de Lcf et City Fm et notre confrère Robert Avotor, c’est vraiment déplorable. Ce confrère a eu la chance de s’en sortir vivant. (…) on a recruté dans l’armée des voyous, des délinquants et qui font ce qu’ils veulent. Ils assassinent les gens et on ne leur dit rien. C’est triste. J’en appelle aux autorités compétentes de purger l’armée, qu’elles sortent toutes ces brebis galeuses qui se trouvent dans l’armée. Il y a trop de bandits , de voyous dans cette armée », a-t-il laissé entendre.

Pour le patron de « La Nouvelle », ses affirmations sont bien fondées.
« Je le dis parce que j’ai été victime le 16 juillet 2012 devant chez moi à la maison, ils étaient venus pour m’enlever et m’assassiner. J’ai eu la vie sauve parce que Dieu n’a pas voulu que cela soit ainsi. Il faut également qu’on revoit les journalistes, qu’on assure leur sécurité », a-t-il regretté.

Le journaliste Bonéro Betum-Lawson demande ainsi au Gouvernement de Faure Gnassingbé d’assurer la sécurité et le respect des journalistes.

Le mardi 07 février 2017, Monsieur AVOTOR Kossi Robert, né le 30 avril 1989 à kpélé Tutu et Journaliste de profession à la Presse privée écrite « L’ALTERNATIVE », dans l’exercice de ses activités a été apostrophé et sérieusement torturé par les éléments de la gendarmerie dans la localité d’Akato-viépé, canton de Sagbado, situé à une vingtaine de kilomètre au nord-ouest de Lomé.

Auteur : echowebmonde.com