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Xi Jinping sur le coronavirus: la situation est “grave”, l’épidémie “s’accélère”



Le président chinois s’est exprimé alors que l’épidémie de pneumonie virale a déjà contaminé 1300 personnes dans le pays.

L’épidémie de pneumonie virale qui a fait 41 morts “s’accélère” et place la Chine dans “une situation grave”, a reconnu ce samedi 25 janvier le président Xi Jinping, appelant à renforcer l’autorité du régime communiste.

Le nouveau coronavirus, apparu en décembre dans le centre du pays, a contaminé près de 1300 personnes en Chine et s’est répandu dans plusieurs pays, dont les États-Unis et la France.

La Chine peut “remporter la bataille” contre le nouveau coronavirus, a assuré le chef de l’État chinois, lors d’une réunion du comité permanent du Bureau politique du Parti communiste, l’instance de sept membres qui dirige le pays, selon l’agence de presse Chine nouvelle.

“Face à la situation grave d’une épidémie qui s’accélère (…) il est nécessaire de renforcer la direction centralisée et unifiée du Comité central du Parti”, a-t-il affirmé.

Dans de premières déclarations lundi, il avait appelé à “enrayer” résolument l’épidémie.

Ces propos avaient été suivis jeudi de la mise de facto en quarantaine de la ville de Wuhan, à l’épicentre de l’épidémie, et de sa région.

Pas moins de 56 millions de Chinois sont depuis bouclés dans des zones dont il n’ont pas le droit de sortir jusqu’à nouvel ordre.

Par ailleurs, le gouvernement chinois va suspendre les voyages organisés en Chine et à l’étranger en réponse à l’épidémie, a annoncé ce samedi la télévision publique. À compter de lundi, les agences de voyage chinoises ne pourront plus vendre de réservations d’hôtels ni de voyages à des groupes, a précisé la chaîne de télévision CCTV.

Les festivités du Nouvel An annulées
Les autorités ont annoncé la fermeture de sections de la célèbre Grande Muraille et de monuments emblématiques comme les tombeaux des Ming et la forêt des pagodes. Le célèbre stade national de Pékin, dit “nid d’oiseau”, construit pour les jeux Olympiques de Pékin en 2008, gardera portes closes jusqu’au 30 janvier.

À Pékin, il n’est plus possible depuis jeudi d’accéder à la Cité interdite, l’ancien palais des empereurs, et les festivités du Nouvel An qui drainent habituellement des centaines de milliers de badauds dans les parcs ont été annulées.

Face à la crise, le régime communiste a pris jeudi la décision inédite d’interdire le départ de Wuhan des trains et des avions et d’y bloquer les autoroutes. Autocars et bateaux sur le Yangtsé, qui arrose cette métropole, ont reçu l’ordre de s’arrêter dans les deux sens. Les rues de Wuhan sont désertes, les commerces fermés et la circulation réduite au minimum. Le port du masque est obligatoire sous peine d’amende.

La population ne devrait toutefois pas avoir à connaître de pénuries de produits alimentaires, beaucoup ayant de longue date fait des stocks en prévision du Nouvel An.

Mais dans des hôpitaux visités par l’AFP, des patients attendent frénétiquement qu’une infirmière en combinaison de protection prenne leur température. Les hôpitaux étant débordés, la construction d’un site devant accueillir un millier de lits a commencé vendredi. Il doit être achevé… dans 10 jours, le 3 février, selon les médias publics.

Au total, selon un calcul de l’AFP, 13 localités de la région sont coupées du monde, rassemblant 41 millions de personnes, soit davantage que la population de la Pologne ou du Canada. Les mesures qui y ont été prises vont de limitations imposées aux grands rassemblements à la fermeture des lieux publics et à l’arrêt des transports urbains.

L’OMS prudente sur un risque de propagation élevé
Pour le moment, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a jugé qu’il était “trop tôt” pour parler d’“urgence de santé publique de portée internationale”.

L’OMS n’a jusqu’ici utilisé ces termes que pour de rares cas d’épidémies requérant une réaction mondiale vigoureuse, dont la grippe porcine H1N1 en 2009, le virus Zika en 2016 et la fièvre Ebola qui a ravagé une partie de l’Afrique de l’Ouest de 2014 à 2016 et la République démocratique du Congo depuis 2018.

L’institution assure qu’il n’y a pour l’instant aucune preuve de transmission entre humains en dehors de la Chine et qu’elle semble y être “limitée à des groupes familiaux et à des travailleurs de la santé”.

L’OMS ne recommande pas de restrictions de voyages mais d’établir des dépistages dans les aéroports. L’organisation demande aussi à “tous les pays” de mettre en place des mesures pour détecter les cas de coronavirus, contre lequel il n’existe pas actuellement de traitement ou de vaccin.

Les essais cliniques concernant un premier vaccin pourraient avoir lieu “dès l’été”, selon la Coalition pour les innovations en préparation aux épidémies (CEPI).

Des cas de contamination ont été annoncés en Asie (Hong Kong, Macao, Taïwan, Corée du Sud, Japon, Thaïlande, Singapour, Vietnam) mais aussi aux États-Unis et en France.

L’épidémie fait redouter une répétition du Sras, un virus similaire qui a provoqué la mort de quelque 650 personnes en Chine continentale et à Hong Kong entre 2002 et 2003.

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