La superstar nigériane Omah Lay s’exprime sur ce qu’il considère comme une tendance inquiétante dans l’afrobeat. L’artiste, connu pour son tube « Soso », craint que la popularité croissante du genre n’attire des opportunistes plus intéressés par le profit que par la passion.

Dans une récente déclaration, le chanteur nigérian a exprimé sa frustration face à l’état actuel de l’afrobeat. Il pense que la visibilité accrue du genre et son succès commercial poussent certains artistes à l’aborder avec un état d’esprit purement financier. « Je pense que les gens s’amusent avec l’afrobeat », a-t-il affirmé. Il exprime son mécontentement face à l’évolution du genre.

Une épée à double tranchant

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Bien qu’Omah Lay reconnaisse que la popularité croissante de l’afrobeat a ouvert de nouvelles portes aux artistes, il voit cela comme une épée à double tranchant. Le succès du genre, affirme-t-il, a attiré des individus qui se concentrent davantage sur le gain financier que sur la préservation de son essence fondamentale. Ce changement, selon Lay, menace l’authenticité et l’âme de l’afrobeat.

En tant que fervent défenseur de l’afrobeat, Lay rappelle l’importance de maintenir l’intégrité du genre. Il exhorte ses collègues artistes à donner la priorité aux valeurs artistiques et culturelles de l’afrobeat plutôt qu’au succès commercial.

« Je pense que la meilleure chose que je puisse faire en tant qu’artiste afrobeat est de faire de la musique », explique Omah Lay. « Nous ne devons pas faire passer l’argent en premier. Il est vrai que nous voulons exporter le genre, mais nous devons lui laisser son essence. Il doit y avoir de la substance dans notre musique, pas seulement des tubes qui font danser les gens. »

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Omah Lay appelle à l’authenticité

Les commentaires de Lay reflètent une préoccupation plus large au sein de la communauté afrobeat quant à l’orientation du genre. La montée des intérêts commerciaux et l’afflux de nouveaux artistes ont donné lieu à des débats sur l’avenir du genre et son authenticité. C’est un appel à l’action pour que les artistes se souviennent des raisons pour lesquelles l’afrobeat a été créé et honorent ses racines.