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Vol de données biométriques : Ces 23 pays africains courent un grand danger



Une nouvelle étude du groupe de réflexion sur les TIC CIPESA a révélé comment de nombreux gouvernements africains collectent, stockent et gèrent les données biométriques de leurs citoyens, prétendument sans mécanismes appropriés pour assurer la protection des données et de la vie privée. Ce qui constitue des garanties appropriées est prescrit par la Déclaration de principes sur la liberté d’expression et l’accès à l’information en Afrique de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP).

Le rapport s’intitule « Privacy imperiled : Analysis of surveillance, encryption, and data localization laws in Africa » (La vie privée en péril : Analyse des lois sur la surveillance, le cryptage et la localisation des données en Afrique). L’étude a été menée dans 23 pays africains.

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Il s’agit de l’Algérie, de l’Angola, du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, du Cap-Vert, de la République centrafricaine, du Congo Brazzaville, de la République démocratique du Congo, du Gabon, de la Guinée Conakry, de la Côte d’Ivoire, du Lesotho, du Liberia, de Madagascar, de l’île Maurice, du Maroc, du Niger, de Sao Tomé-et-Principe, de la Sierra Leone, du Sud-Soudan, du Soudan et du Togo.

L’étude, telle que résumée par la publication technologique ICTworks, indique qu’en dépit de la collecte massive de données biométriques par les gouvernements à des fins telles que l’enregistrement des cartes SIM, la délivrance de cartes d’identité nationales, de passeports ou de permis de conduire, de nombreux pays ne respectent pas les garanties en matière de confidentialité des données prévues par le droit international des droits de l’homme.

Selon le rapport, de nombreux pays ne respectent pas les exigences du principe 40 de la déclaration de la CADHP, qui garantit les droits des personnes à la vie privée et à la protection de leurs informations personnelles, ainsi que le principe 42 de la même déclaration, qui exhorte les États à mettre en place des régimes législatifs appropriés pour protéger les informations personnelles conformément aux prescriptions du droit international des droits de l’homme, note ICTworks.

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L’étude révèle également que certains pays disposent de lois sur la protection des données qui sont imparfaites, inadéquates ou pas entièrement mises en œuvre et, dans de nombreux cas, avec peu ou pas de mécanismes de surveillance solides pour assurer la conformité réglementaire.

Le rapport reconnaît que la collecte massive de données constitue une menace pour la confidentialité des données et que les gouvernements africains doivent donc mettre en place des lois capables de protéger efficacement les données biométriques des personnes collectées à des fins officielles.

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