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Voici pourquoi comme Faure au Togo, Gon est parti pour gagner au 1er tour



Le schéma de la présidentielle au Togo va se dessiner en Côte d’Ivoire ? Pour l’heure Gon part favori avec une opposition divisée par des querelles.

Le problème avec mes compatriotes c’est qu’ils sont plus guidés par leurs émotions que par la raison et… la stratégie. Face à un obstacle, au lieu de se concerter pour trouver une solution, ils préfèrent pleurnicher sur la méchanceté du pouvoir. Comme si le champ politique était un lieu de culte où la bonne foi, la fraternité et l’entraide devraient faire loi.

C’est connu, que ce soit en Afrique ou en occident, en politique on ne fait pas la passe à l’adversaire. Pour ne l’avoir pas compris, le FPI y a laissé les plumes en 2010, pour avoir confié l’entière organisation du scrutin présidentiel à l’opposition et à la rébellion qui n’avait d’autres projets que de le renverser du pouvoir par les armes ou par les… urnes. Quelle naïveté !!!

Le RHDP ne commettra pas les même erreurs que le FPI, quitte à piétiner la constitution et les bonnes pratiques électorales. Certains diront « à la guerre comme à la guerre ». Et à ce jeu, le pouvoir ivoirien a à apprendre de son homologue Togolais, tant les similitudes entre ces deux régimes sont légions. Curieusement, cette similitude s’observe aussi au niveau de l’opposition ivoirienne et togolaise. Les mêmes causes produisant les mêmes effet, analysons… froidement.

Faure Gnassingbé, et son parti, l’UNIR, tout comme le RHDP de Ado, se sont fixés comme objectif de gagner la présidentielle dès le 1er tour. Pour cela, il leur a suffit de compter sur la division de l’opposition (du pain béni) et de complexifier à satiété la procédure de délivrance des cartes d’identité et d’électeurs. C’est aussi simple que ça.

Avec pas moins de six (6) candidats de l’opposition en lice lors du 1er tour, le 22 février dernier, le président sortant, Faure Gnassingbé, était pratiquement assuré de conserver le fauteuil présidentiel sur lequel sa famille trône d’ailleurs depuis… 1967.

En effet, au lieu de s’unir derrière une candidature unique pour avoir une chance de renverser Faure Gnassingbé, l’opposition a préféré s’éparpillée. En octobre prochain, en Côte d’Ivoire, nous aurons probablement le même schéma avec notamment les candidats du FPI (lui-même divisé), du PDCI (également divisé), de Lider (tout aussi divisé).

Une victoire dès le 1er tour est-il dans ces conditions un pari irréaliste ? Non, il est même tout à fait raisonnable d’autant qu’un appel au boycott des GOR n’est pas à exclure si la candidature de Gbagbo n’était pas validée par un Conseil constitutionnel aux ordres. Ajoutez à cela le chemin de croix actuel (délibérément mis en œuvre) pour les militants de l’opposition de se faire délivrer une pièce d’identité et alors vous aurez compris que 2020 n’est pas loin d’être géré et bouclé. Moins il y aura de nouveau inscrits sur la liste électorale mieux ce sera pour le parti au pouvoir qui lui a déjà fait le boulot lors des derniers scrutins. Ceux qui nous disons ici n’est pas de la sorcellerie, encore moins du pessimisme, mais de l’arithmétique électorale basique.

Force est de constater que, en manque de stratégie, l’opposition ivoirienne est réduite à s’attaquer, lâchant ainsi la proie pour l’ombre. D’un côté le PDCI et EDS (qui se surestiment) considère que l’opposition significative c’est eux. De l’autre côté, la guerre de positionnement interne au FPI ne semble pas être en voie de s’estomper.

Pour se donner bonne conscience les candidats de l’opposition assurent qu’ils s’allieront en cas de second tour pour faire barrage au candidat du pouvoir. Le hic ici c’est qu’alors que l’opposition Ivoirienne se projette dans un 2ème tour, (comme celle du Togo), le pouvoir lui déroule sa stratégie pour gagner dès le 1er tour (comme celui du Togo).

De mon point de vue, la clef du succès de l’opposition se trouve dans sa capacité à s’unir et à affronter le candidat du pouvoir en rang serré. Nous devons donc, comme le parti au pouvoir, réfléchir en terme de victoire dès le 1er tour et commencer en conséquence à poser les actes qui vont dans ce sens. C’est un impératif. Toute autre stratégie est périlleuse, incertaine probablement vouée à l’échec.

Cette évidence élémentaire, l’opposition Togolaise ne l’a pas comprise et n’a donc pas voulu travailler de concert sur un tel schéma. Résultat des courses, Faure Gnassingbé a été reconduit pour un 4ème mandat à la tête du Togo, selon les résultats officiels provisoires proclamés ce lundi 24 février par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

En effet, le Chef de l’État sortant l’a emporté dès le 1er tour, avec la majorité absolue, selon les chiffres officiels. Son principal rival, Agbéyomé Kodjo, obtient lui seulement 18,37 %, tandis que le troisième candidat, Jean-Pierre Fabre, récolte 4,35 % des voix.

Serais-je entendu ? Je ne le crois pas. Alors il ne nous reste qu’une chose à faire, nous en remettre aux mannes ou, comme d’habitude, de continuer à nous insulter sur les réseaux sociaux en attendant un improbable messie. De toute façon, le 31 octobre chacun fera le bilan de sa stratégie politique.

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