Thomas Sankara n’est plus de notre monde mais demeure vivant au sein de sa population. Une image qui fait le tour des plateformes sur la toile montre la façon dont il serait, s’il était toujours en vie.

Mort assassiné le 15 octobre 1987, Thomas Sankara  reste immortel. Depuis sa mort, nombreux sont des fils du pays qui pleurent son absence. Selon l’histoire, il a beaucoup œuvré pour  ce qui concerne le développement du Burkina Faso. Le 21 décembre dernier a été son anniversaire. S’il était toujours là, il aura aujourd’hui 71 ans.

Pour ceux qui ne le connaissent pas, Thomas Sankara, né le 21 décembre 1949 à Yako en Haute-Volta et mort assassiné le 15 octobre 1987 à Ouagadougou au Burkina Faso, est un homme d’État. Anti-impérialiste, révolutionnaire, socialiste, panafricaniste et tiers-mondiste voltaïque, puis burkinabè. Il a été  chef de l’État de la République de Haute-Volta  rebaptisée Burkina Faso, de 1983 à 1987.

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Il est le président du pays durant la période de la première révolution burkinabè du 4 août 1983 au 15 octobre 1987, qu’il finit par totalement incarner. Durant ces quatre années, il mène à marche forcée, et y compris en recourant à la répression de certains syndicats ou organisations politiques rivales, une politique d’émancipation nationale (qui passe par exemple par le changement du nom de Haute-Volta issu de la colonisation en un nom issu de la tradition africaine : Burkina Faso, qui est un mélange de moré et de dioula  et signifie Pays [ou Patrie] des hommes intègres), de développement du pays, de lutte contre la corruption ou encore de libération des femmes.

Il est abattu lors d’un coup d’État qui amène au pouvoir Blaise Compaoré, le 15 octobre 1987. Son souvenir reste vivace dans la jeunesse burkinabé mais aussi plus généralement en Afrique.

Voici à quoi ressemblerait Thomas Sankara s’il était en vie

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