La Cour pénale internationale (CPI) a lancé un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine. Elle l’accuse de crimes de guerre. Cette décision historique est la première émission de mandat à l’encontre d’un dirigeant d’un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies.
En effet, M. Poutine est accusé d’être personnellement responsable de l’enlèvement d’enfants en Ukraine et serait responsable du crime de guerre de déportation illégale d’enfants des zones occupées de l’Ukraine vers la Fédération de Russie. Cette décision a été immédiatement rejetée par Moscou et accueillie par l’Ukraine comme une avancée majeure.
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Bien que cette décision ait des implications pratiques limitées, car il est peu probable que Poutine soit jugé par la CPI. Moscou ne reconnait pas la compétence de la Cour et n’extrade pas ses ressortissants
Vladimir Poutine charge la CPI
La décision risque donc d’entacher le dirigeant russe pour le reste de sa vie. Cela pourrait également affecter sa participation à des sommets internationaux dans des pays qui sont tenus de l’arrêter.
En réponse à cette décision de la CPI, Vladimir Poutine, lors d’un point de presse en rejetant le fait que la Russie soit le principal coupable de cette tension, a condamné la Cour. Le président russe a affirmé que cette institution internationale était une organisation de l’OTAN qui combat pour ses intérêts.
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« Où était la CPI en Irak, Afghanistan, Libye, Syrie. La CPI c’est Une organisation de l’OTAN qui combat pour son intérêt », a répondu le dirigeant russe.
Par ailleurs, bien que les implications pratiques de cette décision soient limitées, elle aura des conséquences importantes sur les relations internationales de la Russie et la perception de Poutine dans le monde entier.