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Santé-Décès d’Astou Sokhna : vivement un diagnostic socio-anthropologique !



Un décès maternel de plus ! Ainsi pourrait-on qualifier la mort de la dame Astou Sokhna, au moment de donner naissance, à la maternité du centre hospitalier régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga. Et la parole se libère, chacun voulant se prononcer sur cette tragédie et étaler sa part d’affection. Surtout quand elle survient dans un contexte particulier : le moment de donner naissance.
Pourtant, depuis plusieurs décennies, des efforts colossaux sont consentis au Sénégal pour réduire le taux de mortalité maternelle. L’objectif ultime étant d’arriver un jour à zéro décès de femme avant, pendant et après l’accouchement. En attestent les nombreuses campagnes de sensibilisation et de plaidoyers menées dans le pays des profondeurs depuis des décennies pour conscientiser sur un mal devenu un fléau.
Ainsi, de 510 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes au début des années 2000, le ratio de la mortalité maternelle est passé à 236 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2019 au Sénégal. La mortalité  maternelle reste certes élevée dans notre pays, car tous les jours 4 à 5 femmes meurent de complication liées à la grossesse et à l’accouchement.
Mais les efforts fournis entre les différents acteurs engagés dans la croisade contre les décès maternels, y compris l’Etat sont louables et tangibles. C’est en ce sens que nombreuses structures sanitaires sont construites pour rapprocher les populations des services de soins.  Des stratégies de communication sont mises en place pour permettre aux populations d’accéder à la bonne information, pour pouvoir prévenir a temps certaines complications.
Notamment avec les « badienou ngokh », des femmes chargées de sensibiliser dans leurs communautés respectives sur toutes les questions relatives  à la santé et, avant ces actrices, les relais communautaires qui continuent aussi à dérouler leurs activités de proximité.

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