La visite de la Vice-Présidente des États-Unis Kamala Harris au Ghana a suscité de vives réactions dans le pays. Cette visite officielle avait pour objectif de renforcer les relations entre les deux nations, mais la prise de position de la Vice-Présidente en faveur de la cause LGBTQ+ a déclenché une avalanche de critiques.
Lors de son entrevue avec le président Nana Akufo Addo, Kamala Harris a souligné l’importance de la question des droits humains pour la communauté LGBTQ+. Elle a ainsi pris position contre une loi anti-gay en préparation par le parlement ghanéen.
Cependant, cette intervention de la Vice-Présidente américaine a suscité de nombreuses réactions négatives sur les réseaux sociaux et dans les médias locaux. De nombreux Ghanéens ont accusé Kamala Harris de s’immiscer dans les affaires intérieures du pays et de vouloir imposer sa vision des choses aux Ghanéens.
En effet, pour beaucoup de Ghanéens, la question de l’homosexualité est un sujet sensible et complexe qui ne peut être résolu par des interventions extérieures.
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Malgré ces critiques, Kamala Harris a rappelé que les États-Unis étaient engagés à défendre les droits de la communauté LGBTQ+ partout dans le monde, y compris au Ghana. Pour elle, la lutte contre la discrimination et les préjugés est essentielle pour promouvoir l’égalité et la justice.
La visite de Kamala Harris au Ghana restera un sujet de controverse. Bien que les relations entre les deux nations aient été renforcées, la prise de position de la Vice-Présidente américaine en faveur de la cause LGBTQ+ a divisé l’opinion publique ghanéenne. Il convient de souligner que le Ghana n’est pas un pionnier en la matière, comme l’avait été l’Ouganda avec une prise de position radicale il y a peu de temps.