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Violences policières: suivez en direct les manifestations en France



Après le rassemblement massif du 2 juin, le Comité Adama appelle à une nouvelle manifestation contre le racisme et les violences policières, samedi à Paris et dans d’autres villes de France. Suivez la mobilisation avec nos envoyés spéciaux dans les cortèges.

Hors de Paris, des mobilisations en région

Dans de nombreuses grandes villes françaises des rassemblements sont également prévus, même si plusieurs comités «vérité et justice» en soutien à des victimes de violences policières locales ont choisi de “monter” à Paris.

A Bordeaux, près de 400 personnes se sont réunies en petit groupe de dix, pour écouter des interventions de représentants de la LDH, des gilets jaunes et de #Blacklivesmatters…

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A Lille, la place des Beaux-Arts est encerclée par un fort dispositif policier, plusieurs dizaines de personnes passent les cordons au compte-goutte.

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A Rouen, devant le métro Saint-Sever, plusieurs manifestants se réunissent actuellement.

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A Nantes, Marseille et Montpellier, les rassemblements auront lieu en fin d’après-midi.

Actualisé: il y a quelques secondes
il y a 6 minutes
Le cortège reste bloqué place de la République

À Paris, la situation est toujours bloquée. Les policiers refusent de laisser la foule compacte s’élancer. « Laissez-nous passer ! Laissez-nous passer! » répètent les manifestants, à l’avant d’un cortège bloqué par des camions de gendarmes mobiles. Les manifestants s’entassent, sans pouvoir avancer.

Le comité Adama, proteste contre ce revirement de la préfecture de police et annonce occuper la place de la République jusqu’à obtenir satisfaction.

De nos envoyés spéciaux, Pascale Pascariello et Antton Rouget

Actualisé: il y a 2 minutes
il y a 12 minutes
«Les choses vont changer maintenant»

Fatoumata 18 ans, étudiante en droit se dit « écœurée » par l’action de Génération identitaire. « Le racisme anti-blanc n’existe pas. Le racisme a une histoire, il n’a jamais concerné les blancs. » Très émue par les réactions dans la foule qui hue les membres du groupuscule d’extrême droite, celle qui fait aujourd’hui sa première manif en est sûre : « Les choses vont changer maintenant. Nous on sera là tous les jours, tous les jours s’il le faut. »

De notre envoyée spéciale Lucie Delaporte

il y a 13 minutes
Dana’a, étudiante de 18 ans originaire du Val-de-Marne

« Je fais partie d’une minorité ethnique mais pas d’une minorité visible. Je n’ai pas eu de problèmes avec la police, j’ai grandi dans un pavillon mais j’étais dans un collège à côté d’une cité. Mes amis me racontaient les contrôles qu’ils subissaient. Il y avait des copines qui se prenaient des fouilles au corps quand elle sortait fumer. Mes parents m’ont toujours dit de faire attention, j’ai surtout peur pour mes amis et mon petit frère, qu’ils subissent un contrôle au faciès et qu’ils en meurent. Quand je suis arrivée au lycée, dans une zone un peu plus privilégiée, nous avions des débats là-dessus et certaines personnes ne mesuraient pas ce que ça peut être. Elles disaient : « si tu ne fais rien, tu ne risques rien de la part de la police ». Je crois que les consciences évoluent maintenant, on se rend compte qu’il faut qu’on se bouge et que ce n’est pas possible de vivre dans un pays qui pratique les contrôles au faciès. »

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© Mediapart

De notre envoyé spécial, Antton Rouget

il y a 17 minutes
Des collectifs de toute la France à la manifestation parisienne

Pierre, 13 ans, est le neveu de Babacar Gueye, tué par un policier de la BAC à Rennes, en 2015, alors qu’il était pris d’une crise de démence et portait un couteau. Au bord des larmes devant la foule, Pierre évoque la difficulté d’obtenir justice. Dans cette affaire, l’enquête est toujours en cours et le policier a été placé sous le statut de témoin assisté. Une reconstitution devait avoir lieu en décembre 2019 mais elle a été reportée.

Awa Gueye, la sœur de Babacar Gueye, était l’invitée d’A l’air libre le 11 juin.

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© Mediapart

De notre envoyée spéciale, Rachida El Azzouzi

il y a 19 minutes
Pour le NPA Jeunes, « la jeunesse refuse d’être sacrifiée »

Léo Valadim, NPA, membre de la direction NPA Jeunes. Il répond en même temps qu’il s’afflige du coup de force de Jeunesse identitaire en cours :

 

« On assiste à un soulèvement planétaire contre les violences policières et le racisme structurel, qui ne datent évidemment pas d’hier, mais la nouveauté, c’est que la jeunesse relève la tête à l’échelle mondiale. » Le déclencheur ? « La brutalité et l’impunité des policiers dans un contexte inflammable où le Covid a frappé d’abord ceux qui sont déjà les principales victimes des violences policières : les habitants des quartiers populaires, ceux qui ont aussi le moins accès aux services hospitaliers, ceux qui n’ont pas eu accès au chômage partiel pendant la crise sanitaire, etc. Il y a un terreau : aujourd’hui toute une génération refuse d’être sacrifiée.»

De notre envoyée spéciale, Mathilde Mathieu

Actualisé: il y a 19 minutes
il y a 25 minutes
La manifestation reste bloquée pour le moment

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Prévue pour débuter à 14 h 30, les manifestants n’ont toujours pas pu s’élancer dans les rues alors que la foule est compacte. Le préfet de police de Paris Didier Lallement bloque pour le moment l’avancée de la foule. Assa Traoré est venue négocier avec les policiers. Youcef Brakni explique que la manifestation est autorisée par Christophe Castaner le ministre de l’intérieur.

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De notre envoyée spéciale, Pascale Pascariello

Actualisé: il y a 22 minutes
il y a 44 minutes
Action de Génération identitaire place de la République

Depuis un toit de la place de la République, le groupuscule d’extrême-droite Génération identitaire déploie une banderole pour « les victimes du racisme anti-blanc ». Le comité Adama suggère aux manifestants de ne pas faire attention à eux, après avoir demandé aux identitaires de descendre de l’immeuble. En bas, la foule se déchaîne : « Sautez les mecs, sautez ! » et on scande « Pas de quartier pour les fachos » dans les rangs du NPA. Des voisins arrachent la banderole, sous les applaudissements. 20200613124131 903944

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De nos envoyés spéciaux Rachida El Azzouzi, Mathilde Mathieu, Pascale Pascariello et Antton Rouget

Actualisé: il y a 36 minutes
il y a une heure
« Les violences policières existent » dit le sénateur communiste Fabien Gay

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Le sénateur communiste de Seine-Saint-Denis Fabien Gay, qui arrive en tee-shirt floqué « France » place de la République : « Il y a une réalité : les violences policières existent et elles touchent plus les quartiers populaires, et au sein des quartiers populaires, davantage les personnes qui sont préjugées noires ou arabes. Nier cette réalité me rend fou, comme la répression du mouvement des gilets jaunes me rend fou. » Qui la nie selon lui ? Une partie de la gauche ? « Une partie de la droite, et l’extrême droite totalement. » Côté solutions, le parlementaire en cite deux : l’instauration des récépissés lors des contrôles policiers et l’indépendance de l’inspection générale de la Police nationale (IGPN).

 

De notre envoyée spéciale, Mathilde Mathieu

il y a une heure
Syndicalisme et discriminations

Place de la République, Verveine Angeli, secrétaire nationale en charge des discriminations chez Solidaires, reconnaît que les organisations syndicales ont encore du travail à faire pour prendre en compte les questions de discriminations raciales.

« Cela évolue, mais c’est vrai qu’on doit se poser la question des plafonds de verre au sein de nos organisations, comme on l’a fait pour les femmes. Dans les secteurs mis en avant pendant la crise sanitaire – le nettoyage, les livreurs – il y a beaucoup de personnes issues de l’immigration. Et ce sont des secteurs qui n’ont peut-être pas la place qu’ils méritent dans les organisations syndicales. »

Elle explique que Solidaires mène un travail interne de formation sur ces sujets: « Parce que si on ne comprend pas qu’il faut traiter ensemble le fait d’être femme, noire et précaire, on rate quelque chose. »20200613123225 238282

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