Le Pape François célébrait le 13 décembre dernier le 50 ème anniversaire de sa prêtrise. À l’occasion il a rendu un chaleureux hommage à son mentor d’autrefois, le jésuite argentin Miguel Angel Fiorito.

Il a ainsi assisté à la présentation des oeuvres complètes de son père spirituel à la curie généralice des jésuites de Rome, fait au cours du quel les cinq volumes décrits du père Miguel Angel ont été présentés.

Pour faire preuve de sa reconnaissance au père Fiorito et à tous ses formateurs qui ont donné « l’exemple joyeux de rester serviteurs toute leur vie » , François a révélé : « Le fait même de présenter les écrits dans cette salle de la Curie généralice est pour moi un moyen d’exprimer ma gratitude pour tout ce que la Compagnie de Jésus m’a donné et a fait pour moi ».

Le 266ème Pape de l’église catholique, élu le 13 mars 2013 a estimé que les oeuvres de son maître spirituel prônent un si grand bien à l’église. « L’édition des Écrits du père Miguel Angel Fiorito est un motif de consolation pour nous qui avons été et sommes ses disciples, et qui nous nourrissons de ses enseignements. Il s’agit de écrits qui feront un grand bien à toute l’église ».

Jorge Mario Bergoglio de son nom de naissance, le Pape François a ensuite confié plusieurs faits marquants en rapport avec le père Miguel Fiorito, notamment sa toute première rencontre avec ce prêtre jésuite de son retour du juniorat au Chili, en 1961.

Ancien archevêque de Buenos Aires et cardinal, le Pape de 83 ans a poursuivi que l’homme d’une si grande profondeur intellectuelle et spirituelle ( parlant du maître Miguel Angel Fiorito) était « toujours à l’affût des signes des temps, attentif à ce que l’esprit dit à l’église, pour le bien des hommes, à travers la voix d’une grande variété d’auteurs, actuels et classiques.

Le Pape François n’a tout de même pas manqué de préciser un caractère très revigorant de son père spirituel. Il a confié que père Fiorito avait une noble manière d’accompagner discrètement ses fils spirituels. Selon lui, le père Miguel Angel Fiorito « restait à l’extérieur », « donnait la liberté, sans exhorter et sans émettre de jugements « . » il respectait, il croyait en la liberté « .