Mauvaise nouvelle pour celui qui est sur le point de devenir ancien président des Etats-Unis, Donald Trump. En attendant la passation du pouvoir, tout le monde sait qu’il a perdu les dernières élections présidentielles face à Joe Biden. Malgré la situation tendue connue ce mercredi 06 janvier au Capitole, il faut retenir que les sénateurs ont finalement certifié les votes faisant de Joe Biden le président des USA.

Dans la foulée, une autre affaire refait surface. Celui qui sera dans quelques jours simple citoyen et homme d’affaire est visé par un mandat d’arrêt. Ce dernier est lancé par l’Irak. Il faut le rappeler, Trump a fait tuer deux poids lourds de la politique irakienne par des drones.

Un tribunal irakien a délivré jeudi 7 janvier un mandat d’arrêt national contre le président américain sortant Donald Trump. Il rentre dans le cadre de l’enquête sur l’élimination d’Abou Mehdi al-Mouhandis, puissant commandant des pro-Iran en Irak, tué aux côtés du général iranien Qassem Soleimani.

Le tribunal des enquêtes de Roussafa, le secteur oriental de Bagdad, «a décidé de délivrer un mandat d’arrêt contre le président sortant des États-Unis d’Amérique Donald Trump conformément à l’article 406 du Code pénal irakien», détaille un communiqué de l’Autorité judiciaire.

Cet article en question prévoit la peine de mort pour tout meurtre avec préméditation. Le tribunal assure avoir conclu l’enquête préliminaire. Néanmoins, «les investigations se poursuivent pour démasquer les autres auteurs de ce crime, qu’ils soient Irakiens ou étrangers».

Pour information, Donald Trump avait justifié l’assassinat de Soleimani par le fait que ce dernier ne cesse de menacer de tuer les Américains. Trump, n’en pouvant plus a décidé de l’éliminer. Ces assassinats sont qualifiés d’«illégaux» et «arbitraires» par Agnès Callamard, Rapporteure spéciale sur les exécutions extrajudiciaires de l’ONU.