Les inquiétudes autour de l’assaut des pro-Trump contre le Capitole ne risquent pas de finir de sitôt. 9 jours après cette manifestation, l’invasion et l’organisation des émeutiers sont revus de près par les cibles, c’est-à-dire les élus. Ainsi, des procureurs affirment que certains partisans du président Trump cherchaient à « capturer et à assassiner des élus ».
Il y a plusieurs indices qui prouvent qu’es les élus étaient les cibles des émeutiers du 6 janvier dernier. Leur préparation et leurs attitudes au sein du Capitole démontrent qu’ils avaient un objectif bien fixé. En effet, sur une vidéo, on peut voir une douzaine d’hommes suspects qui voudraient s’en prendre aux élus. Ils sont vêtus de vêtements militaires et gravissent les marches du Capitole d’affilée à travers les manifestants jusqu’aux portes du bâtiment.
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Au sein du groupe, l’on peut voir plusieurs hommes portant des liens en plastique pouvant être utilisés comme menottes. Celles-ci seraient destinées à des otages, probablement les élus. Une autre vidéo destinée à détecter les émeutiers voulant en découdre avec les Parlementaires, frappe également dans l’œil.
On y voit plusieurs manifestants rassemblés dans une salle du bâtiment du Capitole pour tenir un meeting après avoir envahi le bâtiment. Une femme au chapeau rose donne des instructions sur un mégaphone à ceux qui peuvent entrer dans le bâtiment par une fenêtre cassée. Outre ces indices, les élus, eux-mêmes, ont observé des faits louches qui signifieraient qu’ils étaient en danger.
Ils ont fait une remarque sur les manifestants ayant fait intrusion dans le bureau de la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi. Ces émeutiers semblaient connaître le bâtiment qui est pourtant énigmatique. « Ils savaient où aller…Quelqu’un à l’intérieur du bâtiment a été complice », a supposé le représentant démocrate James Clyburn au média CBS.
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Dans une lettre ouverte à la police du Capitole, l’élue démocrate Mikie Sherrill estime que des groupes de partisans de Donald Trump ont effectué des « visites de reconnaissance » la veille de l’invasion. Selon elle, ces pro-Trump « n’ont pu avoir accès au complexe du Capitole que par l’intermédiaire d’un élu ou un employé du Congrès ».
Pour le moment, la justice américaine ne décrit pas les violences du 6 janvier 2021 comme une « conspiration » ou « complot ». Toutefois, Michael Sherwin, le procureur de Washington qui supervise l’enquête, ne nie pas qu’il y a des « signes de coordination ».