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USA : L’Église Méthodiste profondément divisée à cause de l’homos3xualité



Les dirigeants de l’Église méthodiste aux USA auraient annoncé vendredi un plan provisoire visant à diviser l’Église en raison de mariage entre des  personnes de même s3xe et l’inclusion du clergé gay.

La proposition, signée par 16 dirigeants d’églises du monde entier, sera votée lors de la conférence générale 2020 de l’église en mai. Si elle est adoptée, elle permettrait à une dénomination  » traditionaliste  » de se séparer de l’Église méthodiste, la deuxième plus grande dénomination protestante aux États-Unis, qui compte plus de 12 millions de membres dans le monde.

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Selon le media en ligne New York Times, « La nouvelle dénomination conservatrice « Traditionalist Methodist » ne permettrait pas le mariage homos3xuel  ni les membres du clergé gay ». La nouvelle dénomination traditionaliste, une fois séparée, permettrait à l’Église méthodiste existante d’abolir l’interdiction des mariages entre personnes de même s3xe.

« Si cette proposition est adoptée, ce sera un grand soulagement « , dit le révérend Tom Berlin, pasteur de l’Église méthodiste  Floris à Herndon, en Virginie, qui a signé le protocole et qui se décrit comme représentant des groupes qui ont une vision centriste du conflit idéologique.

« Ce que cette proposition nous permet de faire, c’est d’être une Église méthodiste unie plus inclusive. Elle nous permet aussi de mettre fin à une controverse. La controverse elle-même a été une pierre d’obstacle vers notre plus grande mission », a  dit le pasteur Berlin.

Le plan de neuf pages, daté du 17 décembre 2019, a été négocié par Kenneth Feinberg, un avocat bien connu qui a supervisé le Fonds d’indemnisation des victimes du 11 septembre et d’autres programmes d’indemnisation très médiatisés. Le plan était principalement axé sur la distribution d’actifs financiers.

En vertu de ce plan, le Conseil général des finances et de l’administration de l’Église devait verser 25 millions de dollars à la nouvelle dénomination traditionaliste sur une période de quatre ans. Deux millions de dollars supplémentaires sont prévus dans le plan pour toute autre nouvelle dénomination qui pourrait être créée. Les régimes de retraite des membres actuels du clergé et des employés laïcs demeureraient également en place.

Les églises locales pourraient choisir de rester dans l’Église méthodiste des États-Unis ou de se joindre à une nouvelle dénomination. Ces décisions doivent être prises d’ici la fin de 2024, selon la proposition, et toute église qui déménagerait dans une autre dénomination méthodiste conserverait ses actifs et ses passifs.

« La question de savoir s’il faut autoriser le mariage et le clergé LGBTQ existe presque depuis la fondation de l’Église méthodiste des États-Unis en 1968 », dit le révérend Keith Boyette, président de la Wesleyan Covenant Association, qui a signé le protocole représentant les vues traditionalistes.

Le conflit a atteint son paroxysme en février dernier lors d’une session spéciale de la conférence générale de l’église, lorsque 53 % des dirigeants de l’église présents ont voté en faveur du maintien de l’interdiction du mariage entre personnes de même sexe et du clergé. Les responsables de cette conférence ont également introduit des mesures plus sévères à l’encontre du clergé qui officie dans les mariages entre personnes de même s3xe. Ces mesures comprenaient une suspension d’un an pour la première infraction et le retrait du clergé par la suite, et devaient entrer en vigueur le 1er janvier 2020.

Le vote et les mesures introduites lors de cette conférence signalaient un fossé croissant entre les méthodistes des États-Unis et ceux des pays moins développés et plus conservateurs sur le plan social, en particulier en Afrique et en Asie. Aux États-Unis, 60 % des méthodistes unis affirment que l’homosexualité devrait être acceptée, selon un sondage réalisé en 2014 par le Pew Research Center.

 

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