Vendredi, à l’US Open, Naomi Osaka, tenante du titre a été éliminée au troisième tour par la jeune Leylah Fernandez (19 ans dans deux jours). Suite à cela, la Japonaise annonçait faire un break pendant un certain temps. « Je pense que je vais faire une pause pendant un certain temps », a-t-elle lâché devant le parterre limité de journalistes, Covid oblige.
« J’ai l’impression que ces derniers temps, quand je gagne, je ne me sens pas heureuse. Je ressens plus comme un soulagement. Et puis quand je perds, je me sens très triste. Je ne pense pas que ce soit normal. Je n’avais pas vraiment envie de pleurer, mais en fait, je me sens comme… », venait-elle de confier auparavant après une question d’un journaliste japonais. Sur quoi des larmes sont montées, qu’elle a essuyées et tenté de réprimer. En vain.
Le modérateur a alors annoncé la fin de la conférence de presse, mais Osaka l’a interrompu : « Je voudrais finir, pardon ». Peinant à articuler, elle a poursuivi : « Je me sens comme… Hmm, c’est très difficile à exprimer. En fait, j’ai l’impression d’en être à ce point où j’essaie de comprendre ce que je veux faire, et honnêtement, je ne sais pas quand je vais jouer mon prochain match de tennis ».
Les larmes sortent. Nouvelle tentative d’interruption. La joueuse se reprend un peu et avoue : « Je pense que je vais faire une pause pendant un moment. ». S’excusant une nouvelle fois, elle a tenté de cacher qu’elle fondait en larmes, remis son masque anti-Covid et s’est levée, mettant fin à une séquence extrêmement difficile.