Urgent/Coup d’État au Soudan

Ça chauffe. Le Soudan vient d’enregistrer un  nouveau putsch. Le pays est sous le choc après que le Premier ministre du gouvernement de transition a été arrêté lundi avec plusieurs autres responsables.

Après le Mali qui a connu pratiquement le même cas et la Guinée qui est en pleine transition, l’Afrique enregistre un nouveau coup d’Etat avec  le Soudan. Arrestations de personnalités civiles au petit matin, télévision d’Etat occupée, Internet coupée même les  vols internationaux sont suspendus.

Soudan

Soudan

Selon un communiqué publié quelques heures plus tard sur Facebook par le ministère de l’Information, des « forces militaires » ont procédé aux arrestations. « Les membres civils du Conseil de souveraineté » qui chapeaute la transition « et la plupart des ministres (…) ont été emmenés vers une destination inconnue », ajoute le texte.

🚀Annonces pour Nos Partenaires !

Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.

Découvrez l'Offre

Commandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !

Commandez Maintenant

Le Premier ministre Abdallah Hamdok, qui selon le ministère a refusé de faire une déclaration en faveur du coup d’État, a été transporté en un lieu tenu secret. Le ministre de l’Industrie Ibrahim al-Sheikh, le ministre de l’Information Hamza Baloul, le conseiller média du Premier ministre, Faisal Mohammed Saleh, le porte-parole du Conseil souverain au pouvoir au Soudan, Mohammed al-Fiky Suliman, et le gouverneur de la capitale Khartoum, Ayman Khalid, ont aussi été arrêtés.

Un peu partout dans Khartoum, ce lundi matin, des pneus brûlent sans qu’on sache si ces barricades sont à l’origine de partisans d’un gouvernement civil ou militaire.

A en croire d’autres sources, le principal groupe pro-démocratie du pays et le plus grand parti politique ont exhorté les gens dans des appels séparés à descendre dans la rue pour contrer le coup d’État militaire.

Des milliers de personnes ont inondé les rues de Khartoum et de sa ville jumelle d’Omdurman. Des images partagées sur les réseaux sociaux  semblaient montrer des manifestants bloquant les rues et incendiant des pneus alors que les forces de sécurité utilisaient des gaz lacrymogènes pour les disperser.

Rejoindre le groupe WhatsApp - Emploi

Rejoignez notre groupe d'emploi pour recevoir des alertes d'emploi instantanées et des conseils de carrière.

Rejoindre le groupe WhatsApp - Actualités

Restez à jour avec les dernières nouvelles en rejoignant notre groupe d'actualités.

Rejoindre le groupe Telegram

Participez à nos discussions et restez connecté avec la communauté DoingBuzz sur Telegram.

Voici la section des commentaires :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *