C’est chaud au sommet de l’Université de Kara. Le président Komlan Sanda et son vice Adama Kpodar, semblent être en désaccord. Dans une lettre parvenue à notre rédaction, ce dernier exige le rétablissement des avantages du Vice-Président de l’Université de Kara dont il serait privé.
Il y aurait une petite embrouille au sein de l’administration de la deuxième grande Université du Togo. Dans une lettre en date du 7 janvier 2021, le vice-président de l’établissement s’est adressé au président Komlan Sanda qui lui aurait privé des avantages de son post car il n’y aurait plus personne. Le Professeur Adama Kpodar a fait savoir au président qu’il n’a pas encore été demis de ses fonctions.
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Ci-dessous la lettre du vice-président Adama Kpodar :
Monsieur le Président,
Je me suis rendu à Kara pour une réunion pédagogique avec les Doyens et les Vice-Doyens et Monsieur l’agent Comptable me fait savoir que sur votre instruction, je n’ai plus droit à certains de mes avantages liés à la vice-présidence de l’Université de Kara, pour, est-il dit, « défaut d’absence au poste ».
Permettez-moi de vous faire observer que, dès lors que le Chef de l’État n’a pas encore pourvu à mon remplacement à la Vice-Présidence de l’Université de Kara, je continue d’y assurer mes fonctions jusqu’à mon remplacement effectif par un autre décret présidentiel.
Il en va ainsi comme à l’accoutumée dans le respect des règles élémentaires du droit administratif et de la science administrative relatives à la gestion des établissements de notre République.
Le poste du Vice-Président de l’Université de Kara n’étant pas vacant, il va de soi que son occupant que je suis, a vocation à bénéficier des avantages liés à la fonction.
Je viens donc par la présente vous demander très respectueusement de bien vouloir instruire les services compétents afin que les avantages liés à mes fonctions au sein de l’Université de Kara soient rétablis, sans autre condition.
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Le présent courrier constitue un recours administratif obligatoire préalable et qu’un défaut de réponse, m’obligerait dans les délais administratifs d’usage, à saisir la juridiction compétente, afin qu’il soit statué sur le cas. Ceci donnera l’occasion d’harmoniser juridiquement les conduites à tenir au niveau des institutions de l’État, le cas échéant.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération
Professeur Adama KPODAR
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