Le 12 septembre, des médias israéliens ont annoncé qu’une société militaire israélienne avait vendu des systèmes anti-drones à l’Ukraine. Ces systèmes sont capables de brouiller et d’intercepter des drones de combat. Un responsable de cette société a déclaré avoir vendu des systèmes en Pologne pour contourner l’interdiction israélienne de vendre des armes puissantes à l’Ukraine.

La presse israélienne affirme que la société en question soumet des rapports au ministère de la Sécurité concernant la vente de ses systèmes à la Pologne. Ils affirment également que le ministère « fait semblant d’ignorer » le fait que la Pologne est un intermédiaire pour le transfert d’armes à l’Ukraine.

En raison de son label de « technologie de défense avancée », l’armée israélienne exige que les systèmes conçus pour s’opposer aux drones ne soient pas vendus à l’Ukraine. Le gouvernement israélien a apparemment choisi d’ignorer cette transaction plutôt que de l’interdire.

Les responsables ont déclaré qu’ils pensaient que c’était parce que la transaction n’était pas illégale. Israël a récemment annoncé qu’il fournirait à Kyiv des milliers de casques et de boucliers. Cette annonce a tendu les relations russo-israéliennes, qui étaient déjà en mauvais état.

La Russie a rejeté les déclarations les accusant d’avoir commis des crimes de guerre en Ukraine et en Syrie faites par le ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid. Le fait que des accusations supplémentaires soient portées par de hauts responsables israéliens augmente la validité de l’allégation.