Guillaume Soro est dans de mauvais draps. Il en est bien conscient mais ne peut pas grand-chose pour l’heure. Depuis son exil forcé en France, il passe une partie de son temps à communiquer via les réseaux sociaux sur ce qu’il ou ses proches vivent.

Il a dénoncé il y a quelques jours l’arrestation de ses partisans au siège de son mouvement politique de même que celle de ses propres frères qui pourtant ne se mêlaient pas à la politique.

Pour la pro-Gbagbo, Axelle Drinan, il est l’heure pour l’ex-rebelle de refaire ce qu’il sait faire : prendre les armes. Et cette option serait mieux que de passer ses journées à pleurer comme s’il ne connaissait pas bien son ancien mentor, Alassane Ouattara.

Voici son analyse

Il faut un temps dans l’histoire de notre pays, la Côte d’Ivoire, où le président Laurent Gbagbo et toute sa famille furent prisonniers. Le président Laurent Gbagbo, quant à lui, était fait prisonnier parce qu’il réclamait la démocratie, cependant les membres de sa famille étaient, quant à eux, en prison parce qu’ils portent le patronyme GBAGBO.

Oui en Côte d’Ivoire des noms suffisent pour que l’infraction soit consommée. Alors cher Soro, au lieu de pleurnicher partout sur les réseaux sociaux, tu ferais mieux de redevenir rebelle pour revendiquer la justice à ton parrain d’hier. Puisque pour un simple contrôle de routine sur un pont, tu as pris les armes.

Aujourd’hui que toi-même es traqué, toute ta famille est dans le viseur du prédateur Ouattara n’est-ce pas le bon moment pour toi de revêtir ton manteau d’homme de mission pour sortir ta famille de cette impasse ?

De toute façon, quand on ne se reproche rien, on ne s’exile pas. Rentre au pays pour affronter la justice de ton pays. C’est bien ce que tu avais conseillé au ministre Charles Blé Goudé. Adou Richard attend ton retour.