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Une grande partie de la Libye,  privée d’eau



Depuis déjà une semaine, une grande partie de la Libye est privée d’eau. Une pénurie d’eau potable qui  s’ajoute aux multiples souffrances de la population.

A l’origine de cette pénurie, l’irruption d’un groupe armé dans des centres d’approvisionnement en eau afin d’exiger la libération d’un homme autrefois proche du dirigeant déchu Mouammar Kadhafi. Il s’agit de Abdallah al-Senoussi, ancien ministre de l’Intérieur et beau-frère de Kadhafi.

Dans un communiqué, l’Autorité de la Grande Rivière artificielle, projet pharaonique réalisé sous le régime Kadhafi pour irriguer une grande partie du pays, annonce l’interruption de l’approvisionnement de l’Ouest et du Sud-Ouest à cause des menaces d’actes de sabotage de proches d’Abdallah al-Senoussi, ancien cacique du régime déchu, afin d’exiger sa libération.

Jeudi, des hommes armés sont entrés de force dans le centre de contrôle du réseau, accordant un délai de 72 heures aux autorités pour libérer l’ex-chef des services de renseignement de Kadhafi, détenu dans une prison à Tripoli.

Qui est en réalité Abdallah al-Senoussi ?

Beau-frère par alliance de Kadhafi, Abdallah al-Senoussi faisait partie du premier cercle du pouvoir de l’ex-dictateur. Extradé en septembre 2012 par la Mauritanie où il avait trouvé refuge après la chute du régime, il a été condamné à mort en 2015 pour son rôle présumé dans la répression de la révolte de 2011 lors d’un procès dénoncé comme expéditif par l’ONU.

Pour Ezzo el-Yakoubi, un habitant du quartier Trik al Sour à Tripoli,  la capitale, « il y a beaucoup de souffrance. Heureusement, qu’il y a de l’entraide. Nous avons des voisins qui ont un puits. On s’approvisionne chez eux. Après, il faut monter au cinquième étage. Et on n’a que quatre heures d’électricité par jour. Il y a toujours une pénurie d’eau à Tripoli, en raison de coupures d’électricité. On ne peut pas faire travailler les pompes pour faire remonter l’eau aux étages dans les immeubles. Et ce n’est qu’une partie des souffrances quotidiennes des Libyens ».

Régulièrement, dit encore cet habitant de Tripoli, « pour une raison ou une autre, un groupe armé coupe l’eau pour faire pression sur le peuple et sur le gouvernement. Ce sont des bandes armées. Il faut qu’ils soient punis, mais le gouvernement n’a pas autorité sur toutes les régions et ne maîtrise pas la situation. Donc, il n’y a pas de sécurité. Cette fois, ils veulent faire sortir Abdallah al-Senoussi de prison. C’est politique. Ces problèmes sont difficiles à résoudre, mais la population ne doit pas en souffrir ».

Habitués aux coupures d’eau et d’électricité depuis 2011, beaucoup de Tripolitains disposent de puits et de groupes électrogènes.

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