Le Coordonnateur humanitaire de l’ONU s’est rendu au Soudan du Sud le week-end dernier pour évaluer les besoins sur le terrain et rencontrer les personnes touchées par la violence en cours ainsi que par les catastrophes naturelles.

La délégation de l’ONU a visité le camp de Malakel dans l’État du Haut-Nil au Soudan du Sud.
« Ce que je vois à l’avenir, c’est que nous devons changer certaines des choses que nous faisons.
J’aimerais nous voir faire quelques changements en termes de localisation de nos activités, travailler davantage avec des ONG locales mais aussi avec de l’argent, faire plus avec les initiatives en espèces et en espèces », a déclaré Sara Beysolow Nyati, Coordonnatrice humanitaire et Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général, Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS).
Les femmes et les enfants, en particulier les femmes déplacées à l’intérieur du pays, sont plus vulnérables et exposés à des risques physiques.
Martha Steven est une représentante des femmes vivant sur le site de Malakal.
« Nous, les femmes, n’avons pas d’emplois qui peuvent nous soutenir financièrement. Nous sommes confrontés à de nombreux défis qui nous obligent à aller chercher du bois de chauffage que nous pouvons utiliser et vendre. Parfois, lorsque vous rencontrez un soldat ivre, il peut vous battre ou vous violer », a-t-elle admis.
L’ONU estime que 6,8 millions de personnes auront besoin d’une aide d’urgence cette année.
Un plan de réponse humanitaire de 1,7 milliard de dollars pour le pays n’est actuellement financé qu’à environ 8 %.