Une adolescente chrétienne procrée pour un haut responsable Boko Haram

Une adolescente chrétienne, otage depuis 2018 fait un enfant à un haut responsable de Boko Haram.

Leah Sharibu est son nom, elle a été prise avec les plus de 100 filles enlevées le 19 février 2018 par le groupe islamiste Boko Haram. Elle a été forcée de se convertir à l’islam avant d’être mariée de force.

Adolescente chrétienne, Leah Sharibu, a été enlevée de son internat à Yobe State, par une faction du groupe Boko Haram, l’État Islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP). Samedi 25 janvier 2020 Leah a donné naissance à un petit garçon, selon plusieurs sources, à un haut responsable Boko Haram auquel elle a été forcée de se marier.

La tragédie a débuté depuis le 19 février 2018 à 17 h 30, où 110 écolières âgées de 11 à 19 ans ont été enlevées par l’ ISWAP de leur internat, Government Girls’s Science and Technical College (GGSTC), à Dapchi. Un mois plus tard, le 21 mars 2018, le gouvernement fédéral a annoncé que les terroristes de Boko Haram avaient libéré 106 des adolescentes prises en otage.

Finalement, selon des renseignements, Leah, âgée de quatorze ans au moment de sa capture, est la seule écolière de Dapichi toujours entre les mains des ravisseurs. Elle n’aurait pas été relâchée avec les autres enfants, car ayant refusé de se convertir à l’islam, chose que les autres avaient évidemment accepté.

Il a par la suite été établi qu’elle était mariée à un haut commandant de Boko Haram qui vit à l’extérieur du Nigéria. Selon certaines sources, Leah Sharibu a accouché de son bébé samedi matin en République du Niger. Il a également été établi que les terroristes avaient voulu la libérer il y a quelques mois, mais cela n’a pas été fait parce qu’elle était enceinte. Les mêmes sources ont déclaré que Leah a été forcée de se convertir à l’islam avant d’être mariée de force. On n’imagine pas la douleur que peuvent ressentir les parents de cette adolescente, Leah Sharibu.

                La Mère De Leah Sharibu

Depuis 2015, les pays de la région du sahel luttent contre Boko Haram et l’Iswap au sein de la Force multinationale mixte (FMM), une coalition régionale engagée autour du lac avec l’aide de comités de vigilance composés d’habitants. C’est dans ce cadre que les 1 200 soldats tchadiens avaient été envoyés au Nigeria.

Ces dernières semaines, le Tchad a été confronté à plusieurs attaques meurtrières du groupe djihadiste.