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Un probable remaniement du gouvernement de Ouattara d’ici peu



La Côte d’Ivoire se rapproche à grand pas du jour le plus curial pouvant déterminer où décider de l’avenir du peuple ivoirien. Les élections présidentielles en Côte d’Ivoire se tiendront en octobre prochain ; néanmoins, le président Alassane Ouattara envisage remanier à tout prix son gouvernement dans un bref délai ou en un temps record. Mais il se fait que Ouattara se retrouve face à un dilemme celui de se retrouver entre deux de ses ministres visant le fauteuil présidentielle. La question est: qui doit être limogé parmi eux ?

Il était question de Albert Toikeusse Mabri qui est le ministre de l’Enseignement supérieur et Marcel Amon-Tanoh qui lui est le ministre des Affaires étrangères. En effet, Allasane Ouattara veut que l’un des deux revienne à la présidence du Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec) puisque ce poste est resté vacant depuis que leur collègue Charles Koffi Diby qui a redû l’âme suite à une courte maladie en décembre passé. Ceci représente une tâche difficile depuis qu’il a émis l’idée de réaffecter l’un des deux à ce poste vacant.

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En fait, si l’on parle de dilemme, c’est justement parce qu’un problème se pose de chaque côté. Du côté de Marcel Amon-Tanoh, le président Ouattara évite d’engager un front avec lui puisqu’il vient à peine de tourner dos à son bras droit Guillaume Soro. Alors que du côté de Albert Toikeusse Mabri, il y a un problème de région qui se pose puisque depuis 2011, le poste du président de Cesec était toujours occupé par un originaire de l’Ouest. Alors que Albert Toikeusse est lui aussi un natif venu de l’Ouest.

Cependant, les deux ministres convoitent toujours la présidence ivoirienne puisque du côté de Toikeusse Mabri, il est sous pression des militants de son parti, l’UDPCI. Ceux-ci le poussent donc à aller jusqu’au bout en se présentant aux présidentielles en représentation de leur parti. En ce qui concerne Marcel Amon-Tanoh, il était une fois appelé à dévoiler ses ambitions au président Ouattara mais jusque là, il ne renonce pas encore à ses ambitions présidentielles.

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