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Un Pro-Soro: « Pourquoi j’ai peur pour la marche du 15 février ? »



Le pro-Soro, Mamadou Traoré se dit inquiet pour la marche organisé le 15 janvier par l’Eglise Catholique pour « NON » à une autre crise en Côte d’Ivoire.

Oui j’ai peur pour ce jour. Ce jour où l’église catholique a décidé de marcher pour la paix afin d’amener nos autorités politiques à s’inscrire dans le pardon et la réconciliation, dans l’organisation des élections ouvertes, libres et transparentes qui ne vont pas provoquer une autre crise post-electorale. Une crise post-electorale qui verra beaucoup de ses fidèles tués.

C’est donc pour éviter cette crise prochaine qui s’annonce à grand pas, sauf pour ceux qui refusent de voir, que l’église catholique, avec la permission du Vatican, a décidé de faire cette marche blanche pour la paix.

Une marche considérée par les tenants du pouvoir, élus, Ministres et mouvements du parti au pouvoir, comme une marche déguisée de l’opposition parce que selon eux, l’église a pris à son compte toutes les revendications de l’opposition. Certains cyber-activistes du parti au pouvoir, par ironie, ont vite fait d’assimiler le cardinal Kutwa au nouveau leader de l’opposition

Et pour cela, je vois des déclarations de certains groupes constitués du RDR-RHDP demandant à leurs militants de s’associer à cette activité de l’église , certains disent-ils ,avec des tee shorts du général Guei pour rappeler à l’église catholique sa responsabilité dans l’assassinat de ce leader de l’UDPCI.

Si ce n’est pas avec une intention de perturber cette marche, je ne vois vraiment pas les raisons d’une telle débauche d’énergie de leur part. C’est pourquoi j’ai peur de la suite de cette marche.

Et je suis convaincu que fort de la tension qui va sous-tendre cette marche ,le pouvoir va y trouver le prétexte pour l’annuler au nom de la sécurité. Ainsi, cette marche qui dérange apparemment le pouvoir pourrait mourir de sa propre mort. Et ce serait vraiment dommage car ceux qui doivent être considérés comme le dernier recours, je veux parler des hommes de Dieu de tous bords ,risquent d’être banalisés à travers cet acte. Ça, c’est le schéma le plus optimiste.

 

Imaginez le schéma catastrophe qui consistera à introduire parmi les marcheurs de la paix de ce jour des badeaux chargés de provoquer des troubles qui provoqueront des débordements avec son lot de dégâts matériels et humains.

C’est pourquoi je demande humblement au pouvoir de rappeler ses troupes qui appellent à une mobilisation pour cette marche. Pour moi, cette mobilisation qu’ils demandent ne sont pas des mobilisations pour la paix ou de soutien. Ce sont plutôt des mobilisations pour perturber la marche blanche de l’église catholique. Que le pouvoir pense à son image en cas de troubles occasionnant des blessés et même des morts.

Certains cyber-activistes du pouvoir commencent déjà à faire référence aux troubles occasionnées lors de la marche de l’église en RDC qui a provoqué des morts.
N’est ce pas là une manière sournoise de préparer les esprits à des troubles ?

Je pense aussi que si l’église catholique constate que sa bonne volonté peut se transformer en une boucherie organisée,il faudrait qu’elle commence à prendre des dispositions sécuritaires afin de rassurer ses fidèles.

Si elle constate que malgré les mesures sécuritaires qu’elle prendra ,elle ne pourra pas contenir les troubles, à son corps défendant, qu’elle annule sa marche. L’histoire retiendra que c’est le pouvoir qui ne veut pas de la paix dans ce pays. L’histoire retiendra également que les responsables d’une crise pré-électorale ou d’une crise post-electorale seront les tenants du pouvoir car réfractaires à toute proposition allant dans le sens de l’organisation des élections apaisées.

 

Et je propose que la CPI interpelle les tenants du pouvoir sur leur responsabilité en cas de morts avant, pendant et après les élections comme elle l’a fait pour Laurent Gbagbo.
Cela pourrait peut-être calmer l’ardeur des gens du pouvoir d’en découdre à tous les prix avec son opposition et sa société civile.

Cela pourrait également réduire le zèle des forces de l’ordre qui seront commises à enrayer les débordements. Voici les idées et les peurs que m’inpire cette marche noble et histoire de l’église catholique. Et je souhaite vivement que l’exemple de l’épiscopat soit suivi par les autres confessions religieuses.

 

Elles ne sont pas obligées de suivre les mêmes méthodes que l’église catholique mais elles ne doivent pas se taire face à la situation intenable dans laquelle se trouve notre pays.
Leur silence pourrait être assimilé à un silence de complicité avec ceux qui veulent perturber la quiétude des ivoiriens. C’est vrai que le silence est d’or. Mais dans certaines circonstances il est d’acide. Il peut détruire des vies entières.

Que Dieu nous donne une once de Sa sagesse pour ces élections à venir qui effraient tous les ivoiriens malgré les assurances du Chef de l’Etat.

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