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Un pro-Soro aux guides religieux et chefs traditionnels : « n’attendons pas que le feu se déclenche pour tenter de l’éteindre »



Le pro-Soro, Mamadou Traoré, interpelle les guides religieux et traditionnels face à la crise politique qui est en train de naître à la veille de la présidentielle 2020.
Chers pères guides religieux et traditionnels, je me permets aujourd’hui de vous interpeller face à la crise politique qui est en train de naître et de s’amplifier à la veille de l’élection présidentielle de 2020. pro-Soro

Vous constaterez tous que notre pays va mal aujourd’hui suite à l’amplification de la crise politique qui s’est installée depuis lors. Les Ivoiriens vivent aujourd’hui la peur au ventre. pro-Soro
Presque tous sont restés chez eux à la maison pour y fêter la St Sylvestre. Les partisans du parti au pouvoir narguent ceux de l’opposition. Les partisans de l’opposition se taisent certains par peur, d’autres par prudence et beaucoup d’entre-eux ne rêvent qu’à se venger.
La réconciliation et la cohésion sociale entre Ivoiriens ne sont pas pour demain.

Et cette atmosphère a été décrite d’une manière diplomatique par le nonce apostolique, la voix du corps diplomatique en Côte d’Ivoire, lors de la présentation des voeux au chef de l’État le lundi 6 janvier 2020.

Deux guides religieux ont déjà donné de la voix pour appeler les autorités à plus de tolérance.
Ce n’est pas suffisant à mon avis. En plus des guides religieux, nous attendons la réaction des guides traditionnels. pro-Soro

Les conditions d’une déflagration de la société ivoirienne sont en train de se mettre en place.
N’attendons pas que le feu se déclenche pour tenter de l’éteindre. En l’éteignant, soyons convaincus qu’avant de s’éteindre, le feu détruira quelques biens. Il dévorera quelques humains. Ces hommes qui auront perdu leurs biens et leurs parents pardonneront-ils à ceux qui ont déclenché le feu ? J’en doute.

C’est pourquoi je demande à tous ces chefs religieux et traditionnels de donner de la voix afin que la crise politique qui s’est déclenchée s’estompe. Car en cas de crise majeure, nous sommes tous des potentiels victimes. C’est pourquoi à mon humble niveau je demande au Chef de l’État de mettre fin à cette crise politique qui ne fait honneur ni à lui ni à personne.
Au contraire, elle rend les Ivoiriens frileux et apeurés malgré les assurances données par lui.
Elle rend la destination ivoirienne incertaine pour les opérateurs économiques et les bailleurs de fonds. Bref, elle ralentit l’économie ivoirienne.

Je souhaite de tout mon coeur que le Chef de l’État qui a été hier victime d’une exclusion aux élections présidentielles à travers des arguments juridiques, ne fasse pas la même chose qu’il a reproché à ses adversaires d’hier.

 

Que les guides religieux et traditionnels entrent en scène pour délivrer notre pays de la bêtise de nous les politiques. Qu’ils ne se contentent pas de regarder les choses pourrir et venir ensuite se jouer les pompiers. C’est maintenant qu’il leur faut entrer en scène. Qu’ils cherchent à calmer le jeu et à faire taire toutes les rancunes et rancœurs. Et qu’ils le fassent sans hypocrisie. Les Ivoiriens au fond d’eux ne veulent plus d’élections calamiteuses car les expériences de 2000 et de 2010 nous ont largement édifiées.

Mais je m’adresse particulièrement aux chefs religieux et traditionnels issus du grand Nord car ce sont leurs enfants qui sont en train de se combattre à mort sur la place publique.
Et ce n’est pas fait pour leur rendre honneur. S’ils ne sont pas capables de mettre fin à la guerre fratricide que leurs enfants sont en train de se mener, seront-ils capables de régler un conflit entre des enfants issus des autres régions du pays ?

Je rappelle que ce sont deux grands baobabs de leur région qui sont en ce moment en conflit. Ce sont deux baobabs de la région du tchologo qui s’affrontent. Je rappelle également que sur les 12 premiers prisonniers Soroïstes que nous avons présentés il y a peu, 11 sont du Nord.

Je rappelle que sur les 15 prisonniers Soroïstes arrêtés récemment, 13 sont des enfants du Nord. Ce sont vos enfants.

Chers chefs religieux et traditionnels issus surtout du Nord, votre tâche est lourde.
Celle qui consiste à éteindre le feu qui est en train d’embraser votre région et au-delà, toute la Côte d’Ivoire. Ne laissez par la communauté internationale venir régler pour vous un problème avec vos enfants. Que Dieu vous donne la force nécessaire d’amener vos enfants à ne plus se voir en ennemis mais plutôt en adversaires. C’est mon voeux le plus cher car je l’avoue, je n’avais jamais pensé qu’on irait si loin dans notre bataille entre fils du Nord pour la course au pouvoir.

Et je pense que celui qui peut empêcher cet embrasement en cours en Côte d’Ivoire, c’est celui qui incarne le père de famille issu du Nord qu’est le Chef de l’État. C’est également lui le père de famille de toute la Côte d’Ivoire, de tous les enfants du pays. Quand la famille est soudée et unie, c’est du fait du père de famille. Quand la famille est disloquée de son vivant, sa responsabilité ne peut être dégagée. Demander au cadet des fils de ce dernier qu’est Guillaume Soro de ramener la cohésion dans la famille, c’est même insulter le père. Que Dieu apaise nos coeurs sinon notre pays est sur la corde raide.

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