L’affaire se déroule en RD Congo, précisément dans le village de Mpata où les habitants ont fui à cause d’une tuerie. En pleine cérémonie funéraire, deux hommes ont été tués pour une histoire de femme.

Un homme a assassiné à mains nues l’ex-amant de son épouse surpris en plein rapport sexuel. Pour se venger, la famille de la victime a séquestré l’ami du mari dans une chambre, avant de le tuer froidement.

Joachim Kusamba, président de la société civile de Gungu a fait savoir que tout le village s’est vidé de ses occupants, tout en précisant que le dispositif sécuritaire a été renforcé dans ledit village.

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Un homme tue l’ex de sa femme : voici ce qui s’est passé

Selon Joachim Kusamba, les fait ont eu lieu à cause d’une dispute autour d’une dame. Cette dernière avait eu un premier mari de qui elle a divorcé.

« Elle s’est encore mariée. Du fait qu’elle a appris qu’à Mpata, il y a leur ami qui était éprouvé, ils sont partis de Kahungu avec son nouveau mari. Arrivée à Mpata, elle va se rencontrer avec son ancien mari qui va l’écarter entre les mains du nouveau mari pour aller quelque part. », Dévoile le président de la société civile de Gungu.

C’est ainsi que le nouveau mari courroucé par un tel manque de respect va demander des explications. Lesquelles vont se solder par une dispute qui virera en drame.

« Le nouveau mari dira non, elle n’est pas ton épouse, pourquoi tu vas l’écarter. Celui-ci va dire qu’elle fut d’abord mon épouse. C’est comme ça que le nouveau mari a donné un coup à l’ancien mari, on l’a amené au centre de santé où il va trouver la mort. » Poursuit-il.

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Suite à ce premier incident, l’ami du nouveau mari se verra séquestré avant d’être éliminé comme l’ancien mari.

 « Le nouveau mari était accompagné de son ami qui était séquestré par la famille de l’ancien mari qui l’a décapité aussitôt que leur fils est mort à l’hôpital  » a déclaré Joachim Kusamba, président de la société civile de Gungu.

Notons que les cas de vindicte populaire sont assez fréquents dans le territoire de Gungu. Cette situation s’est aggravée à cause de la paralysie des services judiciaires  « faute de magistrats » apprend-on.