Dans la ville canadienne de Montréal, un homme de 51 ans a décidé de retourner dans les années 1800 déterrant la traite de personnes. Sylvain Villemaire, ex psychoéducateur à la retraite a en effet été reconnu le vendredi 12 février coupable de traite de personne et de distribution de pornographie juvénile.

Tout commence quand en 2014 Sylvain Villemaire se rend à Grand-Bassam en Côte d’Ivoire. Il fait alors la rencontre de la mère de la petite fille. Avec elle, il projette fonder une famille reconstituée et décide de faire venir chez lui au Canada sa fille puis elle après. Un an plus tard, il tient sa promesse et fait venir la petite fille alors âgée de 8 ans chez lui à ses frais promettants à la maman de cette dernière de lui offrir une éducation appropriée.

Une fois la jeune fille chez lui, l’homme de 51 ans commence par poser envers elle des gestes sexuels, ce que ne cautionne pas la jeune fille. Décidé à profiter d’elle, le psychoéducateur brandit un contrat signé de sa mère à la fille, la menaçant de renvoie en Afrique. Le contrat stipulait que l’homme pouvait disposer de la jeune fille comme bon lui semble.

Le calvaire de la jeune fille va durer 3 ans avant que la division Exploitation sexuelle des enfants du Service de police de la Ville de Montréal ne procède à l’arrestation de l’accusé. Ceci a été possible grâce à une enquête ouverte. Un des enquêteurs s’était passé pour un pédophile sur les réseaux sociaux afin d’appâter l’accusé.

Alors arrêté, Sylvain Villemaire s’est toujours présenté seul au procès et avait plaidé coupable aux chefs d’accusation sauf celui de traite de personne. Il a également affirmé qu’il était dépressif et que tout était dû à cette dépression. Selon le juge, le passage à l’acte n’est pas dû à un supposé état dépressif chez l’accusé [ni] à une trop grande promiscuité entre lui et la petite fille. Le passage à l’acte n’est pas dû non plus au fait que l’accusé était seul, triste et qu’il cherchait de l’amour, de l’affectation et de la tendresse, ajoute-t-il. Le passage résulte du fait que l’accusé avait l’intention d’abuser de la fillette tout au long de cette malheureuse histoire conclut le juge.

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Pour l’instant, l’on ignore le sort réservé à l’homme de 51 ans et si la mère de la fille sera elle aussi présenté devant la justice pour avoir « vendue » sa fille.