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Un avocat d’Omar Bongo, accusé de ‹‹Complicité de blanchiment ›› 



Du nouveau dans l’affaire des « biens mal acquis ». Jean-François Meyer, conseil du président gabonais durant près de vingt ans, a été mis en examen le 22 janvier pour « complicité de blanchiment de détournements de fonds publics et de corruption ».

 

Jean-François Meyer est apparemment une figure discrète et controversée dans le milieu des avocats qui se chargent des affaires franco-africains. Il a été durant un certains temps avocat de l’Etat du Sénégal, de celui du Tchad et du Mali. Il a aussi facilité l’achat d’un avion et d’œuvres d’art pour Teodorin Obiang, vice-président de la Guinée Équatoriale. Ce dernier n’est d’ailleurs que le tout premier condamné dans l’affaire dite des « biens mal acquis ». Mais s’il a vraiment acquis des biens, c’est en étant le conseil, durant dix-neuf ans, de l’ancien président gabonais (1967-2009), Omar Bongo, défunt pilier de la « Françafrique ». Avec lui, Me Meyer a outrepassé ses fonctions, selon les enquêteurs français.

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Au service de la famille de feu Omar Bongo, l’avocat est accusé d’avoir facilité des acquisitions de biens immobiliers parisiens fastueux. Il est également soupçonné d’avoir opacifié des fonds probablement publics. Pour réaliser de telles acquisitions, Me Meyer mettait au service d’Omar Bongo son compte bancaire professionnel à la BNP Paribas. Ce compte fut d’ailleurs, entre janvier 2006 et novembre 2007, de près de 7 millions d’euros par l’Etat gabonais.

Au Sénégal, c’est Me Meyer, avocat de l’État, qui avait intenté pour arbitrage devant la justice française, une procédure d’enrichiment illicite entre 2012 et 2014 contre Karim Wade. Mais, il avait été débouté par les mêmes juges français qui le poursuivent aujourd’hui.

L’avocat de 63 ans est le dernier « facilitateur » est le dernier à être poursuivi pour « complicité de blanchiment de tout crime et délit (notamment des délits de détournements de fonds publics et de corruption) ». Non seulement cela, il est poursuivi également pour « recel de détournement de fonds publics et recel de corruption », selon les informations recueillies par le journal « Le Monde ».

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