Quelques semaines après le tollé autour du discours du président tunisien et les violences xénophobes dans le pays ; le chef d’état Kais Saied dément tout racisme envers les migrants subsahariens.
Mercredi, il a reçu son homologue de la Guinée-Bissau qui est aussi le président en exercice de la CEDEAO. Lors de l’entretien entre les deux hommes, le président tunisien a nié les accusations de racisme qui ont suivi son discours sur « la horde de migrants subsahariens ». Kais a assuré que son discours a tout simplement été mal interprété.
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Commandez MaintenantIl indique que le but de sa déclaration était de faire respecter la « légalité tunisienne concernant les étrangers » et d’empêcher toute « juridiction parallèle aux juridictions de l’État ». Ces propos ont été dits dans une vidéo publiée par la présidence tunisienne.
« Cette situation concernant les Africains ne peut être interprétée par les langues malveillantes, comme ils l’ont fait ces derniers jours, comme du racisme. De quoi ils parlent ? Ils divaguent… Je suis Africain et je suis fier de l’être », a-t-il indiqué.
Rappelons que ce pays a reçu des sanctions et des avertissements après les déclarations de son président en février dernier. La banque mondiale a momentanément suspendu son aide pour ce pays. Mais également, les états à l’instar de la guinée, la Côte d’Ivoire et le Mali ont déjà rapatrié leurs ressortissants.