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Tunisie : dix choses à savoir sur Tawhida Ben Cheikh, première femme médecin du monde arabe



La Banque centrale de Tunisie honore la mémoire de Tawhida Ben Cheikh, une éminente gynécologue et une figure de l’émancipation des femmes, en émettant un billet de 10 dinars à son effigie.

  • Trois fois pionnière

Véritable pionnière, elle a ouvert la voie aux Tunisiennes avec un parcours exemplaire. Elle fut la première bachelière de confession musulmane, la première femme médecin et gynécologue du monde arabe, et la première Tunisienne à siéger au Conseil de l’Ordre des médecins de son pays. Tout au long de son parcours, elle s’est consacrée à la santé de la femme et à la médecine reproductive.

  • Soutien maternel

Née en 1909 dans une fratrie de quatre enfants, elle perd son père, Mansour Ben Cheikh, très jeune. Mais elle trouve un appui indéfectible auprès de sa mère, Hallouma. Déterminée et féministe avant l’heure, c’est cette dernière qui convaincra la famille paternelle de Tawhida de lui permettre de faire des études de médecine à Paris, en 1929. Une situation inédite pour une famille bourgeoise de propriétaires terriens originaire de Ras Jebel (Nord-Est).

  • Une famille militante

Pour la jeune Tawhida, le militantisme va de soi, et c’est même une affaire de famille. Dès 1920, son oncle maternel, Tahar Ben Ammar, joue un rôle clé dans le mouvement national tunisien. Il mènera, en tant que Premier ministre, les négociations pour l’indépendance de la Tunisie et ratifiera le protocole d’indépendance le 20 mars 1956.

  • Un mentor français

Le docteur Étienne Burnet, médecin français et directeur de l’Institut Pasteur de Tunis, sensible au mouvement nationaliste tunisien, repère l’élève du lycée Armand-Fallières et encourage la brillante bachelière à poursuivre ses études. Son épouse, Lydia, sera le chaperon de la jeune étudiante à Paris.

  • Au 42, rue Bab Mnara

En 1936, après avoir décroché son diplôme de médecine, Tawhida rentre à Tunis. Mais les autorités coloniales l’empêchent d’exercer dans le secteur public. Elle installe donc son cabinet de médecin de libre pratique au 42, rue Bab Mnara, à deux pas de la Kasbah. Une adresse qui deviendra un véritable symbole pour les Tunisiennes. Tawhira se spécialise en effet dans la gynécologie et fait de la santé de la femme une priorité.

  • Rédactrice en chef

Femme de son temps, elle s’implique dans les débats. Elle participe notamment au lancement, en tant que rédactrice en chef, de Leïla, le premier magazine féminin tunisien édité en langue française. Voulue et réalisée par un groupe de femmes soutenues par des hommes, la revue devient le relais des voix modernistes.

  • Féministe convaincue

Aux côtés d’égéries féministes comme Bchira Ben Mrad, Tawhida Ben Cheikh s’implique dans l’éducation des femmes et participe à différentes actions avec le Club de la jeune fille tunisienne, l’Union des femmes musulmanes de Tunisie et le Croissant rouge tunisien, dont elle a été la vice-présidente.

  • Éminente gynécologue

Gynécologue-obstétricienne de renom, elle devient dès 1955 chef du service gynécologie de l’hôpital Charles-Nicolle puis de celui de l’hôpital Aziza-Othmana. Dans sa pratique, elle s’appuie beaucoup sur l’écoute et crée la fonction d’assistante sociale.

  • Planning familial

Le point d’orgue de son œuvre sera la mise en place du planning familial et l’introduction du contrôle des naissances. La clinique de Montfleury, première structure publique de planification familiale, poursuivra les actions menées en milieu hospitalier par Tawhida Ben Cheikh dès 1963.

  • Un timbre à son effigie

En 2012, la poste tunisienne rend hommage à la brillante scientifique et à la militante décédée en 2010, à l’âge de 101 ans, en éditant un timbre à son effigie. Dix ans plus tard, c’est un billet de 10 dinars qui lui est dédié.

  • Une fille archéologue

Au contraire de ses deux frères, qui ont fait leur cursus dans la santé, sa fille, Zeïneb Benzina Ben Abdallah, a opté pour l’archéologie et est devenue une grande spécialiste d’épigraphie latine.

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