L’association des étudiants et stagiaires africains en Tunisie (AESAT) a rapporté que cinq étudiantes africaines, dont 4 Ivoiriennes et une Gabonaise, ont été agressées dans le pays le samedi 25 février.

Les attaques ont eu lieu à Ibn Khaldoum, à la sortie du foyer universitaire de l’Université d’El Manar pour les étudiantes africaines de la Côte d’Ivoire, et au Jardin d’El Menzah 1 pour l’étudiante gabonaise.

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L’association a publié un communiqué dans lequel elle dénonce les violences à l’encontre des populations noires en Tunisie, qui se multiplient ces derniers temps. Elle appelle donc à la prudence et demande aux étudiants et stagiaires africains de ne pas sortir cette semaine encore.

Il est important de rappeler que les agressions racistes sont interdites en Tunisie et que des mesures ont été prises pour lutter contre ce phénomène. Cependant, le nombre de cas signalés reste préoccupant.

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Ces agressions sont condamnables et il est nécessaire de renforcer les dispositifs de lutte contre les violences racistes pour garantir la sécurité et la protection de tous les citoyens en Tunisie, quelle que soit leur origine ou leur couleur de peau.

Nous espérons que les étudiantes africaines agressées pourront se rétablir rapidement et que les auteurs de ces actes seront identifiés et punis conformément à la loi. Enfin, nous exprimons notre solidarité avec toutes les personnes victimes de violences racistes en Tunisie et ailleurs dans le monde.